J'ai lu une bonne partie des commentaires laissés par tout le monde. Il y a beaucoup de conversations et d'arguments au sujet des nouveaux joueurs. Le nouvel univers viserait à permettrait aux joueurs ayant rejoints récemment la communauté de pouvoir commencer au même niveau que les joueurs les plus anciens. Malheureusement, cela n'est qu'une solution à court terme. En effet, et comme plusieurs l'ont souligné, les inscriptions sur le Antaris Legacy sont continues. De ce fait, au bout d'un certain temps, il y aura à nouveau des joueurs qui commenceront avec du retard sur les autres. A un moment nous serons au même point qu'à l'heure actuelle (je parle ici du sujet sur les nouveaux joueurs).

Après, je considère que l'ouverture d'un nouvel univers pourrait être bénéfique à Antaris Legacy, cela pourrait lui donner un second souffle. Ce débat avait déjà eu lieu sur PU lorsque la question de l'ouverture d'un nouvel univers s'était posée. Je suppose que des conclusions peuvent être tirées (du moins pour les joueurs de PU). A mon sens, il y a eu plusieurs phases. D'une part l'ouverture : pas mal d'inscriptions sur le second univers, dont beaucoup du premier univers. Certains joueurs du premier ne se sont pas inscrit sur le second. D'autre part, ce que j'ai constaté de mon point de vu, c'est que les deux univers ont trouvé un équilibre au bout d'un certain temps (à peu près le même nombre de joueurs connectés). Après, une partie de la communauté a été divisée entre les deux univers. Dans le cas de mon alliance, nous avons tenté au début de rester sur les deux univers. Mais, au bout d'un certain temps nous avons tous plus ou moins migré sur le second univers, abandonnant l'autre.

Mais, la situation actuelle est, à mon sens, différente de celle à l'époque. En effet, PU était un jeu sur Stargate. C'était donc un jeu qui visait une communauté particulière, une communauté d'initiés (attention, je ne dis pas qu'il y avait que des joueurs qui connaissaient Stargate, mais pour la grande majorité c'était le cas). C'était à la fois la force et la faiblesse de PU. Maintenant, et malgré le fait que l'univers de Stargate est présent partout dans le jeu, ce n'est plus Stargate. De ce fait, les joueurs qui pourraient être attirés par Antaris Legacy sont plus nombreux. Si la communication avant l'ouverture du nouveau serveur est assez importante (avec le peu de moyens à disposition), je considère que cela pourrait apporter un nouveau groupe de joueurs et ainsi agrandir la communauté. Ce sera d'ailleurs le premier univers ouvert sous l'ère Antaris Legacy.

PS : Pour ceux qui se demanderaient, je n'ai pas participé aux discussions au sein du staff pour l'ouverture d'un nouvel univers, étant en vacances.

Merci de ne pas flooder...

Sujet fermée comme la mise aux enchères est terminées.

Cellendhyll, merci de ne pas flooder dans cette section.

Rappel du réglement de ladite section :

Les règles pour poster sur un sujet :

• Le flood est strictement interdit.
• Le titre doit respecter la formule ci-dessus.
• Respectez la langue française et l'utilisation du langage SMS est interdit.
• A condition qu'ils soient régulièrement mis à jour, la création de topics " permanents " est tolérée.

A bon entendeur.

Désolé de ma réponse tardive, mais je suis en vacances depuis début Juillet à l'étranger, je rentre prochainement et j'espère pouvoir mettre un ou deux nouveaux chapitres ^^

En ce qui me concerne, j'ai trouvé le jeu "Pegase Universe", ancêtre de Stargate Adventure devenu Antaris Legacy, il y a 4 ans (dans quelques jours ^^). Je l'ai trouvé purement par hasard aux alentours du 20 Août et depuis j'ai suivi toutes les versions ^^

Merci pour votre soutien ^^ Voici un petit extrait du chapitre 3, histoire de vous faire patienter (il n'est pas corrigé pour le moment, donc désolé par avance pour les fautes qui doivent exister). J'attends toujours avec impatience vos retours, positifs ou négatifs

Chapitre 3 : le premier jour

Cette nuit fut mouvementée pour moi. Plusieurs images traversèrent mes rêves, l'image de mon père disparaissant dans les flammes, un corps carbonisé à mes pieds, des tirs de toute part, un Airtrans en feu chutant dans le vide dans lequel j'apercevais Hélène. Je me réveilla en sursaut, couvert de sueurs froides et manquant de peu le bas de la couchette du dessus. Je tremblais de froid, je n'arrivais pas ç contrôler mes muscles et les forcer à les calmer. J'entrepris à ralentir et calmer ma respiration au mieux. Après plusieurs longues secondes, je parvins enfin à le décontracter.

Je pris la décision de me lever. Une fois debout, je me demandais ce que je devais faire. En effet, la veille au soir le Colonel avait annoncé que toutes les recrues allaient passer des tests durant la journée mais sans rien préciser de plus. Doit-on sortir ? Rester dans les dortoirs ? Alors que je me posais ces questions, j'aperçus sur le mur à côté de la porte du dortoir numéro treize un panneau d'affichage numérique en veille. La seule chose visible était sur le dessus des chiffres bleus foncés annonçant l'heure : 7h45. Habituellement, je dormais problème même proche de la capitale où les bombardements étaient constants, je ne me réveilla pas très tôt. Je m'approcha donc de l'appareil et je tendis ma main vers l'écran du panneau. Il s'alluma et plusieurs lignes s'affichèrent répondant ainsi à la question que je me posais : c'était le programme de la journée. Je lus :

«8h00 – Ouverture des douches

9h15 – Ouverture du mess

10h30 – Toutes les recrues doivent se rendre au point de rassemblement Alpha

11h – Premier test de la journée

14h30 – Heure du repas

16h00 – Second test d'aptitude

19h00 – Résultat du premier test

19h30 – Dîner

22h00 – Couvre feu»

Je m'attendais à des horaires beaucoup moins agréable pour une première journée. Peut être que l'administration de la base avait pensé judicieux de faire une journée «tranquille» suite aux événements de la veille. Je regardais encore le panneau lorsque j'entendis derrière moi un mouvement suivit d'un ronflement. C'était John qui continuait de dormir. Je reporta mon attention sur le panneau. En bas à droite de l'écran tactile, plusieurs boutons s'offraient à moi. Je sélectionnais le bouton qui affichait le plan du site. La première image était une vue d'ensemble du centre d’entraînement. Il était composé de neuf bâtiments, trois bâtiments pour les dortoirs, un bâtiment médical, trois bâtiments militaires, un mess et un dernier bâtiment de stockage militaire où se trouvaient sans doute tout le matériel militaire. Sur le plan, je pouvais apercevoir plusieurs zones d’entraînement extérieures et une zone d’atterrissage. En même temps, je localisa le point de rassemblement Alpha qui était situé au centre du camp.

Une fois tout cela bien mémorisé, je cliqua sur bâtiment C, celui où nous étions. Il était composé d'une cinquantaine de chambres deux places. Il y avait une grande zone où était située les douches. Ces dernières n'allaient sans doute pas tarder à être accessibles.

Je décida d'aller prendre mes affaires dans mon sac. Sur la couchette du dessus, John continuait de ronfler doucement. Je sortais mes affaires une par une. Il y avait essentiellement des vêtements, mais également un album composé de photos sur papier numérique et une petite boîte rouge que je gardais précieusement. Une fois mes affaires rangées dans le tiroir à notre disposition. A 7h55 pile, une sonnerie se répercuta dans tout le bâtiment, c'était sans doute l'heure du réveil. D'ailleurs John s'était redressé vivement suite à cette alarme.

«Hein ?! Qu'est ce qui se passe ?»

«C'est l'heure de se lever. Je file à la douche, on se rejoint au mess pour 9h30, d'accord ?»

Il poussa un petit gémissement pour confirmer notre rendez-vous.

«Heu... et c'est où le mess ?»

«Il y a un plan dans l'appareil proche de la porte. A tout à l'heure.»

En même de prononcer cette dernière phrase, je m'étais rendu vers la porte puis je quitta la chambre. Les couloirs étaient pour l'instant vides, seules quelques recrues sortaient des dortoirs pour se rendre sûrement dans les douches. Sur le chemin, plusieurs personnes me demandèrent où étaient situées les douches, sûrement n'avaient-elles pas vu le panneau d'affichage.

La zone pour faire sa toilette n'était pas encore pleine de monde, il y avait à peine une douzaine de personne. Les douches étaient composés de différents caissons personnels. C'était des appareils qui se réglaient automatiquement à la température idéale de la personne et qui permettait également des économies d'eau grâce aux calculs effectués par la douche électronique. Je rentrais dans un des caissons pour prendre ma douche.

J'ai du rester une bonne demi-heure à profiter de la douche. Je n'étais pas pressé étant donné que je devais rejoindre John à 9h30 au plus tard au mess et qu'il y avait assez de caissons pour tout le monde. Je me demandais d'ailleurs comment on allait faire pour retrouver Marc ne sachant pas où il était. J'eus évidemment une pensée pour Hélène et j'espérais qu'elle soit également présente.

Une fois ma douche prise, je sortis de l'appareil avec mes vêtements propres. Les douches étaient maintenant encombrées de monde. Sur le chemin de la sortie, plusieurs têtes se tournèrent vers moi et des mots étaient échangés discrètement. Cela était sans doute dû aux événements de la veille.

Salut

Avec mes exams, des soucis privés et d'autres trucs, je n'ai pas eu le temps de me consacrer à vos commandes, je pense pouvoir les réaliser courant de la semaine prochaine ^^ Mais j'attends toujours des précisions de la part d'Elizabeth ^^

Bonsoir,

Il faut respecter les règles définies ici : http://forum.stargat...-cette-section/ et notamment la forme sur sujet.

Je ne t'ai pas connu très longtemps, mais je te souhaite tout de même une bonne continuation dans tous tes projets

Cette section du forum n'est pas dédiée aux débats. Une réponse ayant été donnée, je clôture le sujet. Merci de faire un sujet en bonne et due forme dans la section appropriée.

J'aurai besoin de quelques précisions.

Bonjour, Bonsoir

 

Type de demande (alliance, correction, autres) : Alliance

Synopsis du descriptif (base de l'histoire) écouverte de la citée d'atlantis

Personnage(s) à intégrer :Weir, Sheppard, rodney

Demande(s) spécifique(s) concernant la rédaction :

Rédaction à la 1ere ou 3ème personne :1ere personne

Temps de l'écriture (passé/présent/futur)

 

Voilà Merci

Le récit étant à la première personne, je suppose que c'est du point de vue du docteur Weir ? Le récit de la découverte d'Atlantis doit-il être conforme à celui de la série ? Jusqu'à quel moment dois-je aller ?

Type de demande (alliance, correction, autres) : déscription d'alliance 

Synopsis du descriptif (base de l'histoire) Les X-Men 

Personnage(s) à intégrer : certain X-Men ( Professeur X , Cyclope , Wolverine , Magneto et d'autre si tu veut ) 

Demande(s) spécifique(s) concernant la rédaction : avec une police de Science Fiction ou Fantastique 

Temps de l'écriture (passé/présent/futur) : Passé / Présent et Future 

 

Merci 

 

Wolverine 

Il n'y a pas de police sur Stargate Adventure, elle est par défaut. Par contre, je peux en appliquer une pour le forum

L'histoire doit relater quel élément des X-MENS ? Ta commande risque de me prendre un peu de temps, juste le temps de trouver une corrélation entre l'univers de Stargate et celui de Marvel ^^

Pour compléter mon dernier message, je souhaiterai ajouter que le système est déjà très avantageux quand tu récupères tes troupes, pour moi le système aurait pu être un pourcentage totalement aléatoire (par exemple une fois ce serait 30% de survivants, une autre 80% etc). Qui dit qu'un vaisseau ne peut pas perdre son système de téléportation ? Donc, je trouve que le système actuel est très bien.

Afin d'adhérer aux propos de certains joueurs, il est normal d'avoir des pertes lors des combats spatiaux, aussi bien à pendant la bataille suite aux divers impacts et lorsque le vaisseau explose toutes les troupes n'ont pas nécessairement le temps d'évacuer l'appareil (en ce plaçant d'un point de vue "réaliste" et RP).

Et sauver toutes ses troupes lorsque les vaisseaux sont au dessus de la planète, c'est un peu abusé. Bon, certes la perte des vaisseaux est déjà considérable pour un joueur, mais quand même...

Merci de votre soutien ^^ J'avais prévu de le faire, mais finalement j'ai rebroussé chemin. C'est finalement Okami qui m'a remis cette idée en tête ^^

Je ne sais pas si je l'ai encore quelque part dans mes dossiers xD Par contre, je serai ravi de lire ta fan-fiction afin de te donner mon avis, et j'espère que tu liera ma seconde fan-fiction qui est en cours et qui se rapprochera un jour de la franchise Stargate en me donnant ton avis

• Type de commande:  Avatar et Signature
• Pseudo désiré: Sheppard13 (sur le pseudo et la signature)
• Thème(s) souhaité(s) :

Cette image pour la signature : http://upload.wikime...ohnSheppard.jpg accompagnée par l'image du dédale qui se pose http://www.thescifiw...22_1024x768.jpg

Pour la signature, des couleurs dorées seraient bien.

Pour l'avatar, je souhaiterai avoir cette image : http://stargateatlan.../o/39bb49c4.jpg toujours dans des teintes dorées pour le fond. Je n'ai pas d'idée précise pour le fond, peut être une porte des étoiles ouvertes ou la porte des étoiles avec le bouclier d'atlantis activé. A toi de voir

• Commentaire: Dans la signature en plus du pseudo, si tu peux mettre "Nec plus utra - Rien au-delà" ^^ Ces demandes sont des grandes lignes directrices, si tu considères que quelque chose irait mieux que ce que j'ai demandé, n'hésites pas à le modifier ou si quelque chose pose problème ^^

Merci par avance.

Vous n'avez pas le temps d'écrire ? Vous n’êtes pas assez motivé ? Vous possédez d'autres raisons pour ne pas écrire ? Et bien, sachez que je suis disponible pour vous venir en aide. En effet, en respectant certaines conditions (ci-dessous), je peux vous écrire une description pour votre alliance (voire autre chose). Il faut d'abord savoir que je suis étudiant, et que j'ai des projets et impératifs à côté, donc je serai parfois dans l'incapacité de vous rédiger quelque chose rapidement.

Habituellement, je n'ai pas l'habitude de me vanter, mais pour les personnes hésitant à me confier cette tache, voici un mini CV de mes projets :

• Rédaction de la description de mon alliance, disponible à cette adresse : http://forum.stargat...852-enigma-ega/

• Une première fan-fiction (inachevée) sur Pegase Universe qui reprenait les aventures de Stargate en reprend à la fin de Stargate Atlantis (plus en ligne).

• Une seconde fan-fiction plus complète, disponible à cette adresse : http://forum.stargat...ys-fan-fiction/ (En cours)

• Rédaction de plusieurs missions pour débutants sur Stargate Adventure.

Merci de copier/coller le formulaire ci-dessous.

Type de demande (alliance, correction, autres) :

Synopsis du descriptif (base de l'histoire) :

Personnage(s) à intégrer :

Demande(s) spécifique(s) concernant la rédaction :

Rédaction à la 1ere ou 3ème personne :

Temps de l'écriture (passé/présent/futur) :

Par ailleurs, je suis partisan de la rédaction par soi-même, donc n'hésitez pas à rédiger votre propre texte et à me contacter pour des suggestions, avis etc. Je serai ravi de vous apporter mon aide

Merci de rester assez calmes Messieurs. Je ne dis pas que vous vous énervez actuellement, c'est par prévention

Je ne sais pas si c'est réalisable et comme tu l'as souligné cela n'apporte rien au gameplay.

Pourtant, je trouve cela plus ou moins légitime d'être prévenu de son bannissement, ce qui permet également de garder une trace de cette action. Pourquoi pas également ajouter les raisons du ban dans le mél ?

S'il vous plait, cela ne sert pas à grand chose de dire seulement "pour" ou "contre", donnez des arguments,des précisions quelque chose...

Petite erreur de ma part, je modifierai surement lors du prochain chapitre.

Sinon, oui il y a plusieurs fautes que je corrigerai, mais je ne sais pas quand xD

Merci beaucoup pour ton avis ^^

Je suis content qu'on reste en contact comme ça

J'espère vraiment que ma fan-fiction plait, elle serait sans doute meilleure sans les fautes mais j'ai écris ces deux chapitres directement sans me relire vraiment x) Je vais le faire, mais je ne sais pas quand ^^

D'ailleurs, je ne sais pas quand je pourrai mettre le chapitre trois, je ne veux pas m'avancer dans des dates que je ne pourrai pas tenir.

Chapitre 2 : Le baptême du feu

Mon cœur fit un bond gigantesque à l'annonce qu'un des Airtrans avait été abattu. Je ne pouvais m'empêcher de penser que cela pouvait être celui de Marc et d'Hélène. Une nouvelle secousse ébranla l'appareil, me sortant de mes pensées morbides. Les appareils de transport de troupes d'Héliossa n'étaient pas totalement sans défense. En effet, ils possédaient chacun une petite mitrailleuse à gros calibres à l'avant, bien que très peu utile de part le fait de son faible angle d'attaque, et également de deux canons à plasma placés à l'arrière de l'appareil. Ces derniers faisaient feu à plein régime. Sur le dessus des appareils se situaient également deux petites tourelles automatiques qui avaient uniquement pour but de détruire les missiles qui menaçaient les transporteurs. Depuis plusieurs années, les scientifiques les plus brillants de notre communauté tentaient tant bien que mal de pourvoir nos appareils de boucliers comme ceux qui protégeaient les différentes villes du pays. Malheureusement, miniaturisé cet élément n'était pas chose aisée.

Mon rythme cardiaque s’accéléra. La tension dans l'appareil montait de plus en plus, tout le monde se doutant que nous pouvions exploser à chaque instant. Les bruits des combats remplissaient nos oreilles, des tirs des six appareils restants qui ripostaient à l'attaque. Parfois, nous pouvions entendre un chasseur ennemi passer proche de nous. Le pilote de l'Airtrans n°5 faisait régulièrement des embardés à gauche ou à droite afin d'éviter les tirs ennemis. Nous étions secoués dans tous les sens sans avoir la moindre chance de nous défendre par nous-même. Je crus que notre heure à tous était venue lorsqu'une secousse plus violente encore que les autres n'ébranla l'appareil. Un départ de feu débuta à l'arrière de l'appareil.

Le pilote hurla :

«Bordel, pourquoi les canonniers ne tirent plus ? Vous fou....», il n'eut pas le temps de terminer la phrase, se concentrant sans doute sur son pilotage.

Ni une ni deux, j’enlevais ma ceinture de sécurité afin de me lever pour étreindre le feu. La main de John vint m'arrêter dans mon geste tout en s'adressant à moi, assez fort pour couvrir les différents bruits parasites.

«Qu'est ce que tu fous, tu es dingue ?»

«Il faut arrêter ce départ de flammes, sinon on y passe tous.»

Je me dégagea la main avant de me lever pour me diriger vers le fond de l'appareil. La plupart des personnes présentes me regardaient avec de grands yeux, trop éberlués pour pouvoir réagir. Je fus ballotté de gauche à droite et j'eus le plus grand mal à me maintenir debout pour rejoindre le fond de l'appareil. Une fois arrivé, j’attrapais le coupe-feu. Je défis rapidement la sécurité et je déversa le pâte visqueuse sur le feu qui s'éteignit rapidement. Le composé du coupe-feu permettait d'étouffer rapidement les flammes, les molécules de la pâte absorbaient les molécules d'oxygène et la pâte recouvrait le feu comme une couverture.

Alors que le feu prenait fin, une nouvelle embardée du pilote m'envoya sur le côté quand un bras fort me retint. C'était John qui était venu me prêter main forte, sans son intervention je me serais ouvert la tête contre les barres de fers disposées de chaque côté du Airtrans. Je fis un petit signe de tête en guise de remerciement.

Nous étions tous les deux devant les deux canons à plasma. Les canonniers semblaient hors d'état de combattre. Celui de gauche était brûlé sur une partie du corps. La forte secousse l'avait sans doute sacrément assommé, voire tué sur le coup, et ensuite le feu avait prit. Je pouvais sentir d'où j'étais l'odeur de la chair brûlée, ce qui me donna un haut-le-cœur. Je pris le pouls du canonnier. Il n'y en avait pas, il était mort. Quant au second, il respirait faiblement. Nous étions proches des moteurs de l'appareil de transport. Je fis signe à John de m'aider à dégager les deux canonniers. Ce ne fut pas une chose aisée, mais le cousin de Marc possédait un fort gabarie. Une fois les tourelles à plasma dégagée, je m'approcha de l'oreille de John pour lui crier.

«Il faut qu'on prenne leur place, pour défendre l'appareil. Je vais t'expliquer rapidement comment ça marche.»

Grâce à mon père, un jour j'ai pu monter à bord d'un Airtrans. Il m'avait expliqué tout ce qu'on pouvait savoir à propos de ces appareils, allant de leur alimentation à l'armement, dont faisaient partis les deux canons. A vrai dire, mon militaire de père m'avait enseigné beaucoup de choses au sujet de l'armée.

Je pris un des deux casques des canonniers. Dessus, une lunette carrée était présente pour se placer devant l’œil. John l'enfila pour que je puisse rapidement lui donner un cours à l'aide des souvenirs des explications de mon père.

«Ceci te permettras d'avoir toutes les informations nécessaires. C'est également ce qui te permet de distinguer les ennemis et te sert plus ou moins de viseur. Les poignées de tirs sont présentes dans le centre de tir du canon. Sur le côté de ton écran devant ton œil, il y a une jauge. C'est la jauge de surchauffe, assure-toi qu'elle n'entre jamais dans le rouge, sinon tout explose.»

Il acquiesça une fois toutes mes explications terminées. Je lus dans son regard qu'il était terrifié. Je devais admettre que c'était également mon cas, mais nous n'avions pas le choix. Je donnais une tape dans le dos de mon camarade pour lui annoncer de rentrer dans le poste de tir de gauche. A mon tour j’enfilais un casque de contrôle et je m’engageais à la place qui revenait au canonnier mort. J'entendis dans mon casque une communication radio qui venait d'un des pilotes à l'avant du Airtrans.

«Bordel les mecs, pourquoi vous ne tirez plus ?»

Pendant que je prenais en main les manettes de tir, je répondis au pilote.

«Un des canonniers est mort, le second est dans les pommes. Nous allons prendre leur place.»

«Qui ça «on» ? Intervint le deuxième pilote.

«Deux des élèves que vous transportez.»

«Qu'est ce que tu fous là gamin ?»

«Concentrez-vous sur le pilotage, on s'occupe de les dégommer.»

«Vous pensez qu'on va laisser des gamins tirer ?!»

Au même instant que le pilote prononçait cette phrase, un chasseur ennemi entra dans mon champ de vision, sur le moniteur de viser du casque. Le chasseur devait penser que les canons à plasma de l'appareil numéro 5 étaient hors combat, car il était pile dans ma trajectoire de tir. Sans hésiter un seul instant j'ouvris le feu. Le chasseur explosa en vol et il vint même percuter son ailier qui plongea dans le vide pour finir sa course au sol. Ce doublé avait sans doute suffit aux pilotes pour qu'ils nous fichent la paix.

Dehors, les combats faisaient rage. Les tirs fusaient de toute part, des six autres Airtrans et également des chasseurs. Heureusement, les canons antimissiles des appareils faisaient leur œuvre. Au milieu des chasseurs ennemis volaient plusieurs de nos propres appareils qui devaient escorter les jeunes élèves jusqu'au centre d’entraînement numéro 2. Des deux côtés, les pertes semblaient terribles, mais notre escorte avait su tenir bon car aucun autre Airtrans ne fut touché. Je couvrais tout le flanc droit de mon appareil. Je tirais dès que je le pouvais, mais parfois j'hésitais de peur d'abattre par erreur un de nos appareils. La radio de mon casque grésilla à nouveau :

«Attention, un chasseur arrive de face, il va passer sur notre flanc droit.»

«Reçu.»

Cette communication mettait destinée. Je fit pivoter mon canon et j’abattis l'ennemi alors qu'il passait sur notre côté. Plusieurs débris vinrent percuter l'appareil, mais sans gravité, cela avait juste rayé un peu la peinture. Durant la poignée de minutes qui suivit, je parvins à descendre encore quelques chasseurs ennemis, au fur et à mesure que je m'habituais au contrôle du canon à plasma, je prenais confiance en moi. Du coin de l’œil sur ma gauche, je vis un chasseur ennemi fumant. Il était hors de l'angle de tir de mon canon. Le chasseur fonçait à vive allure. Le temps que je comprenne ses intentions, il s'était écrasé contre un des Airtrans, qui explosa en vol. Sous mes yeux la carcasse fumante de l'appareil chuta vers le sol, sans que je puisse rien y faire.

Les derniers chasseurs ennemis prenaient la fuite, poursuivit par nos propres chasseurs. Une fois tout dangers écartés, je m'enfonçais en arrière dans mon fauteuil de tir tout en poussant un long soupir de soulagement. Les minutes que j'avais passé à ce poste avaient mis mes nerfs à très rude épreuve, toute la tension accumulée sortit en même temps que mon soupir. Ma radio grésilla une nouvelle fois.

«Bravo à vous deux, fistons.»

Sans même prendre la peine de répondre, je posais une question qui me brûlait les lèvres depuis les débuts des combats et plus précisément au moment où nous avons perdu le premier appareil.

«Quels sont les numéros des deux appareils que nous avons perdu ?»

Le pilote sembla hésiter quelques instants avant de prendre finalement la décision de me répondre.

«Le numéro un et le numéro six.»

Mon cœur commença à battre plus lentement, le numéro trois d'Hélène et Marc était toujours en un seul morceau bien qu'ils puissent être blessés. C'était égoïste de penser uniquement à eux, et je garderai l'image du second appareil détruit gravé dans ma mémoire.

«Vous pouvez quitter les tourelles, nous devrions être à l'abri d'une autre attaque. Bon boulot.»

Malgré les mots rassurants du pilote de Airtrans, je restais dans le centre de contrôle de la tourelle droite. J'avais des fourmis dans les jambes, je sentais encore l'adrénaline parcourir tout mon corps. Le contre-coup n'allait sans doute pas tarder à venir. Je ne sais pas combien de temps j'ai passé assis dans le siège, mais je sentis une main amicale venir se poser sur mon épaule. C'était John qui m'invita par un signe à quitter l'endroit exigu. Je m’extirpais tant bien que mal, j'avais les jambes qui me pesaient. La présence de l'adrénaline dans mon organisme commençait à chuter rapidement.

Deux des recrues se poussèrent pour nous laisser une place afin de s’asseoir. J'étais complètement à côté de la plaque. Éteindre l'incendie, découvrir l'un des deux canonniers mort, descendre plusieurs appareils et voir un de nos transporteurs brûler en l'air avec à bord environ une centaine de personnes. Avec les deux appareils qui avait été abattu, il y avait deux cents morts sans compter les possibles blessés. Cette pensée n'arrangea pas trop mon état, au contraire des nausées apparurent. Au sol, non loin des centres de tir des canons à plasma reposait le corps du canonnier mort. Je détournais le regard pour tomber sur le second canonnier qui était en vie. Il semblait un peu sonner mais en vie, contrairement à son camarade. J'avais du mal à me concentrer pour distinguer ce qui se passait autour de moi. J'en vins à fermer les yeux et je m'endormis.

Je ne sais pas combien de temps j'avais dormis, mais John me réveilla en me secouant l'épaule.

«On est presque arrivés. Tu te sens comment ?»

«Moyen. Et toi ?»

«Je n'arrête pas de penser à ces chasseurs que j'ai abattu. Sans oublier celui qui s'est écrasé sur le numéro un. Il était dans mon viseur mais je l'ai loupé et il s'est...»

Il suspendu sa phrase. Comme lui, j'avais vu ce qu'il s'était passé. J'aurai voulu lui dire que ce n'était pas de sa faute, mais notre appareil se posa et les portes s'ouvrirent. Nous étions maintenant parmi les plus proches de la sortie. Les grandes portes arrières s'ouvrirent pour nous laisser sortir. Nous sortîmes immédiatement. Une fois dehors, je me mis à chercher tout autour de nous l'appareil d'Hélène et de Marc. A mes côtés, John faisait de même.

Les deux lunes qui orbitaient autour de la planète étaient hautes dans le ciel, ce qui me laissait déduire que la nuit était bien avancée. Le centre d’entraînement numéro deux était situé dans les montagnes reculées du pays. Il était quasiment impossible qu'une importante attaque se produise sur les lieux et dans le cas où des missiles pouvaient être tirés aussi loin dans les terres, un bouclier protégeait une importante zone autour du centre. Les cinq cents survivants de l'attaque sortaient progressivement des différents appareils. De toute part des membres du personnel de la base tentaient d'organiser tant bien que mal la sortie des vaisseaux et de regrouper tout le monde. Les événements qui avaient eu lieu sur le chemin n'aidait sûrement pas une meilleure prise en charge des nouvelles recrues.

Je crus entendre mon prénom. Mais en me retournant je ne vis qu'une foule de tête inconnue à mes yeux. Alors que mon regard parcourait la foule, j'entendis une nouvelle fois mon prénom. Puis, parmi toutes ces personnes sortit un visage familier. Hélène se dirigea droit sur moi. Je la serra dans mes bras. Toute la pression accumulée sortit immédiatement. Elle me demanda d'une voix inquiète.

«Vous allez bien ? On a su que deux Airtrans avaient été descendu, on a eu peur que l'un des deux soit le votre. On était mort d’inquiétude.»

«Ça va, ça va. On a eu peur pour vous également.»

Je vis un peu plus loin un pilote en pleine discussion avec un gradé. D'après ce que je pouvais apercevoir de là où j'étais, il s'agissait d'un Colonel. Le pilote pointa un doigt dans notre direction. Je relâchais mon étreinte sur Hélène. Sur le côté se tenait Marc. Aucun des deux ne semblaient blessés. Je fis une rapide accolade à mon meilleur ami. Je n'eus pas le temps d'échanger la moindre parole avec lui qu'une voix amplifiée se répercuta partout autour de nous, imposant ainsi le silence à tout le monde. Plus personne ne bougeait, attendant la suite des événements.

La personne qui avait prit la parole était le Colonel que j'avais repéré quelques secondes plutôt. Sa voix était amplifiée à l'aide d'un petit appareil qui se déposait juste sur le cou, au niveau des cordes vocales, permettant ainsi au son de se diriger vers des enceintes réparties tout autour de la zone atterrissage.

«Bonsoir à tous. Vous allez me dire «qu'il y a t-il de bon en ce soir après avoir perdu deux cents personnes ?» La seule chose est que vous, vous êtes vivants. Je sais que la soirée et la nuit ont été particulièrement dures pour chacun d'entre-vous. Mais, je vous invite à me rejoindre pour une minute de silence en mémoire aux personnes que nous avons perdus.»

Dans un même mouvement, tout le monde dirigea la tête vers les cieux. C'était un geste culturel de notre pays, lorsqu'une minute de silence avait lieu en l'hommage aux défunts, nous regardons vers le ciel, là où toute personne repose. Le ciel était dégagé, j'observais les nombreuses étoiles qui parsemaient le ciel en me demandant si vraiment toutes les personnes mortes étaient au dessus de nous et nous observaient. La minute parut durer une éternité, mais personne ne la rompit. Une fois le temps terminé, le Colonel reprit la parole.

«Vous êtes tous les bienvenues au centre d’entraînement numéro deux. Je vous jure qu'un jour vous vous vengerez de cette attaque.»

Plusieurs personnes applaudirent dans l'assemblée qui écoutait avec attention les paroles du chef de la base.

«Aujourd'hui a également connu deux héros, deux recrues qui ont su réagir rapidement et correctement en éteignant un feu et en prenant la place des canonniers blessés et ont réussi à abattre plusieurs chasseurs ennemis pour défendre chacun de vos appareils. Venez me rejoindre, pour que tout le monde puisse vous voir.»

Le Colonel avait fait un signe de la main dans la direction de John et moi. Toutes les têtes se tournèrent immédiatement vers nous. Je vis qu'Hélène faire de grands yeux ronds lorsqu'elle comprit que le chef du centre parlait de nous deux. Le regard de John et du mien se croisèrent un court instant où nous pouvions distinguer notre hésitation. Finalement, nous nous dirigeâmes vers l'estrade. Nous pourfendîmes la foule dans un silence quasi-religieux. Je sentais peser de nombreux regards sur moi. Puis rapidement, nous étions devant tout le monde, chacun d'un côté du Colonel.

«Quel est ton nom ?» demanda t-il à John.

«John Ryans, Monsieur.»

Le Colonel lui serra la main.

«Félicitations mon garçon, tu as su prendre les bonnes décisions et tu as agis avec bravoure.»

Puis, le Colonel se tourna vers moi.

«Je ne pense pas me tromper en affirmant que tu es le fils de William Sanders, Peter ?»

Pour toute réponse, j’acquiesçais de la tête. Le silence parmi la foule se fit encore plus pesant suite à l'annonce que le fils du héros national le Colonel William Sanders était parmi les recrues.

Le Colonel me serra la main.

«J'ai longtemps servis aux côtés de ton père et je peux affirmer que tu suis ses traces.»

Il marqua une pause avant d'adresser ses félicitations à nous deux. Puis, il commença à applaudir rapidement suivit par toute la foule qui était devant nous. J'étais à la fois fier et intimidé. Une fois que les deniers applaudissements cessèrent, le Colonel reprit.

«Bien. Demain commencerons les premiers tests de cette semaine. Vous allez recevoir le numéro de vos dortoirs une fois dans le bâtiment. Bonne nuit à tous.»

Le Colonel retira son amplificateur de voix et nous demanda :

«Où est-ce que vous avez appris à tirer comme ça ? A vous deux, vous avez abattu huit chasseurs d'après mes informations.»

Je jetais un regard vers John avant de répondre.

«Heu... mon père m'a fait visiter un des Airtrans et m'a expliqué le fonctionnement des canons à plasma. J'ai expliqué brièvement le fonctionnement à John. C'était la première fois que nous tirions.»

Mon compagnons d'arme à plasma hocha la tête pour confirmer.

«Et bien, c'est une chance que ton père t'ais expliqué leur fonctionnement. Nous aurions pu subir plus de pertes sans vous deux, vous pouvez aller dormir. Vous êtes dans le dortoir 13, bâtiment C. Bonne nuit.»

«Merci, mon Colonel.»

La zone d’atterrissage était dégagée et tout le monde était dans les différents bâtiments pour rejoindre leur dortoir. Nous nous dirigeâmes vers le bâtiment C. C'était un grand bâtiment uniquement pourvu de dortoirs. Nous allâmes jusqu'au numéro treize. Je mis mon sac à côté du lit et je laissais le lit du haut à John. Nous n'avions pas échangés un seul mot avant de nous coucher. Je m'endormis presque instantanément.

Merci pour ces deux commentaires ^^

J'espère pouvoir mettre un nouveau chapitre toutes les semaines. Par ailleurs, j'ai peur que le long format de mes chapitres n’effraie certains xD

Si vous avez des suggestions, n'hésitez pas à m'en faire part

En ce qui concerne les fautes, je vais essayer de repasser pour corriger les fautes, mais un autre jour ^^

Bonjour à tous,

Ceci est une fan-fiction qui amènera très progressivement à l'univers de Stargate et du jeu. Elle raconte l'histoire tout d'abord de la guerre racontée brièvement dans l'histoire de l'alliance Enigma.

Merci de ne déposer aucune remarque ici, mais à cette adresse : http://forum.stargat...guerre-dazëlys/

Chapitre 1 : le recrutement

Mon monde a connu un développement paisible. Au début de la guerre contre les envahisseurs, nous avions atteint un niveau technologique légèrement supérieur à celui des terriens sur Terre. Mais au contraire des terriens, nous n'avons jamais cherché à explorer l'immensité de l'espace. Certes, quelques scientifiques s’intéressaient à ce qu'il se passait au dessus de nos têtes. La majorité de la communauté scientifique se préoccupait plus du développement technologique aidant directement les habitants de la planète, et cette dernière en elle-même. En effet, notre planète, baptisée Ilysïa, connue de nombreux problèmes environnementaux. Notre monde a suivit les grandes traces du développement de la Terre, engendrant les mêmes problèmes climatiques. Après plusieurs décennies de recherches nos plus brillants scientifiques parvinrent à résoudre les différents problèmes rencontrés pour finalement enrayer définitivement tout problème climatique. A partir de cet instant, notre monde prospéra comme jamais, jusqu'au début de la guerre opposant les trois grands pays de mon monde.

Au cours de l'Histoire notre monde s'est divisé en trois grandes factions, chacune sur un continent différent. Les relations étaient correctes entre les trois factions de la planètes malgré les idées différentes. Je ne puis vous dire comment la guerre a débutée, plus personnes ne se souvient ce qui a mis le feu aux poudres. La guerre a duré si longtemps que même nos aînés ne se rappellent plus. La guerre fut dévastatrice pour les différents pays qui se battaient les uns contre les autres. Les querelles qui divisaient notre planète étaient si importantes que jamais aucun des pays ne s'allia à un autre, donnant ainsi un conflit à trois clans...

Ce qui suit est l'histoire de mon monde, mon histoire...

* * *

«Hey Sanders ! Aller, lève-toi espèce de marmotte ! Tu vas louper ta chance, grouille !»

Je marmonnais quelques paroles incompréhensibles pour que la voix féminine me laisse dormir en paix, mais sans le moindre succès.

«Dépêche-toi, Marc est déjà prêt, il nous attend.»

J'ouvrais donc difficilement les yeux. Une fois habitué à la luminosité je découvris sur le pas de la porte de ma chambre Hélène, ma camarade de classe mais surtout mon amie. Comme à son habitude ses cheveux châtains et bouclés tombaient sur ses épaules d'une manière parfaitement ordonnés. Je me demandais à cet instant combien de temps elle mettait pour se préparer.

«Comment tu fais pour dormir avec tout ce bordel dehors ? Ça fait déjà deux heures que les bombardements ont repris...»

En effet, dehors les bombes s’écrasaient sur le bouclier qui protégeait la capitale de Héliossa et de ses alentours. C'est ce bouclier même qui avait permis à notre camp de ne pas perdre la guerre qui sévissait sur notre planète. Nos deux ennemis disposaient des deux armées les plus importantes parmi les trois pays de l'ancienne coalition, mais le peuple d'Héliossa disposait d'une avance technologique conséquente lui évitant ainsi de perdre la guerre.

Je regardais depuis mon lit les bombes s'écraser contre le bouclier vert émeraude, chacun des impacts étaient suivit par un bruit sourd. Les bombes devaient provenir des troupes de Dahrting. Selon l'histoire, ce pays aurait attaqué le peuple de Doum. Ce dernier était convaincu que l'attaque avait été déclenchée par Héliossa. Chaque pays entra ainsi en guerre contre les deux autres.

«Tu pourrais me laisser me changer ? Et d'ailleurs, comment tu es rentrée ?» questionnais-je.

La jeune femme esquissa un sourire espiègle avant de me répondre :

«Ta mère m'a ouvert et m'a laissé monter. Dépêche-toi, sinon tu vas louper l'horaire pour t’enrôler.»

Puis, elle s’éclipsa rapidement avant que je n'ai eu le temps d'ajouter quelque chose.

Je me levais donc et je me dirigeais vers la salle de bain pour prendre une douche. Avant de quitter ma chambre, je jetais un coup d’œil sur mon sac de voyage. Proche de la capitale, l'eau était chaud alors que dans certaines régions du pays les habitants n'avaient que de l'eau chaude. Sous caution qu'ils aient de l'eau... Ce jour était un grand jour pour moi et bon nombre de jeunes habitants : le jour du recrutement pour rejoindre les rangs de l'armée d'Héliossa. Les phases de recrutement avaient lieu tous les quatre mois. Il fallait attendre l'âge de 17 ans, soit l'âge de la majorité pour pouvoir prétendre à rejoindre l'armée. A condition également de passer le test de santé qui avait lieu en même temps que le recrutement.

Une fois ma douche prise et enfin habillé, je me rendis dans la salle à manger. J'entendais parler ma mère et Hélène. Depuis que je les avais fait se rencontrer, elles s'entendaient comme cochon. Je soupçonnais même ma chère mère de souhaiter que je vois Hélène comme plus qu'une simple amie. Dès que j'apparus dans la pièce, elles se retournèrent vers moi le sourire aux lèvres.

«Maman, me dis pas que tu lui as encore raconté la fois où je me suis étalé contre le bouclier de protection, Hélène connaît cette historie par cœur...»

Hélène s'empressa de répliquer :

«Non, non c'est bon j'adore cette histoire et ça ne me dérange vraiment pas.»

«Tu vois, ça ne la dérange pas.»

En ajoutant cela, ma mère ajouta un sourire moqueur et pleins de sous-entendus. Je levais les yeux au ciel, enfin au plafond, avant de venir m’asseoir à table.

Vous vous demandez sans doute quel était cette histoire de bouclier. Et bien, quand je n'étais encore qu'un petit garçon, mon père, ma mère et moi marchions proche du bouclier de protection. A vrai dire, je ne me rappelais plus précisément pour quelles raisons nous étions dans le coin. Mais peu m'importait, je souhaitais uniquement m'amuser et courir dans tous les sens. Donc, évidement je courais sans regarder où j'allais et j'ai donc foncé droit sur le bouclier et je me suis ramassé par terre. La scène devait être drôle à voir, bien que ma mère fut folle d’inquiétudes. Maintenant, elle trouve l'anecdote marrante et la raconte à tout le monde.

Je pris le bol situé devant moi et le porta jusqu'à mes lèvres. J'ouvris des yeux ronds, c'était du lait ! A cause de la guerre une telle ressource était rare et coûtait très cher. A l'accoutumé, nous buvions de l'eau chaude parfois avec certaines herbes. A vrai dire, j'ai toujours détesté boire cela. Je demanda à ma mère :

«T'es folle ?! T'as obtenu ça comment ? Ça t'as coûté combien ?!»

«Calme-toi, je gardais cela en stock depuis un petit moment déjà. Comme je ne te reverrai pas avant longtemps, je me disais que ce serait une bonne occasion... Et puis, tu sais que tu n'es pas obligé de faire ça ?»

Je fis un peu la grimace. Ma mère s'opposait à mon envie de rejoindre les forces d'Héliossa et ce depuis que je lui avais fait part de mes intentions. On avait eu de nombreuses conversations à ce sujet depuis les derniers mois. Il faut dire que la propagande télévisée et en cours avait en partie fait son œuvre. En effet, elle amenait toutes personnes à rejoindre l'armée. Mon pays avait su garder une certaine forme de démocratie et n’enrôlait personne de force. D'un autre côté, ils n'avaient pas besoin de cela, ils leur suffisaient d'expliquer et de raconter les dangers qui nous guettaient, et ce depuis notre plus jeune âge.

Je jetais un coup d’œil à Hélène, je lu dans son regard qu'elle connaissait très bien les raisons qui poussaient ma mère à vouloir que je reste près d'elle. A vrai dire presque tout le monde dans le ville connaissait ces raisons. Mon père était un Colonel de l'armée d'Héliossa, formé auprès des Millénium, l'élite de l'armée. Il était un remarquable commandant et un grand meneur de troupes mais il s'était fait connaître suite à la défense d'une ville sur la côte Ouest. Malgré notre supériorité technologique, nos boucliers n'étaient pas infaillibles. L'un d'eux céda une demi-douzaine d'années plutôt. Mon père et ses hommes réussirent à tenir la ville et ce malgré l'immense désavantage numérique. Depuis ce jour, il était devenu un héros national. Sauf que trois ans après, son équipe fut prise dans une embuscade. Les rumeurs racontent qu'il a été fait prisonnier par les troupes de Dahrting, d'autres rumeurs annonçait qu'il était mort.

Pendant que je terminais mon lait, je distinguais un petit mouvement derrière mon dos.

«Ne t'inquiètes pas maman, tu me connais non ? Je suis le mec le plus prudent sur cette planète...»

«Le plus téméraire tu veux dire, Peter»

Je levais les mains au plafond. Les mouvements que j'avais distingués plus tôt s'approchaient toujours de moi. Une fois assez près, je saisie la personne et la souleva du sol et déposa un baiser sur sa joue.

«Hé ! Lâche-moi ! Peter !»

Je déposais donc ma petite sœur de cinq ans par terre.

«Salut, toi. Tu vas dire bonjour à Hélène.»

Elle me tira la langue et tendit les bras vers mon amie. Cette dernière la prit dans ses bras et la déposa sur ses genoux sans protestation de la part de ma petite sœur.

«C'est aujourd'hui que tu vas tuer des méchants ? Non ?»

«Oula ! Non, il faut d'abord que je passe la visite médicale puis que je subisse une semaine de test avant de pouvoir rejoindre une formation. Au mieux, ce sera dans une année que j'irai au combat.»

Pour toutes les personnes lisant ces notes, il vous faut savoir que sur mon monde les semaines durent dix jours de vingt-six heures. Il n'y a pas de système de mois comme dans certaines civilisations et une année dure 381 jours.

Hélène ajouta très calmement :

«D'ailleurs on va être en retard...»

Je jetais un coup d’œil du côté de notre horloge et en effet, ils ne sous restaient plus très longtemps. Je me levais en trompe de la salle en lâchant un juron pour me diriger en trompe vers ma chambre. J'entendis au loin ma mère se plaindre du juron que j'avais lâché devant ma petit sœur.

«Pas de gros mots ici !»

Arrivé dans ma chambre, je pris le sac qui était sur mon lit. Puis, je vérifiais rapidement ce qu'il y avait dans le but de m'assurer que tout y était. Je rajoutais deux ou trois affaires qui pourraient mettre utile. Finalement, je sortis de ma chambre pour la dernière fois avant bien des années.

Je me dirigeais directement vers la porte de sortie où je trouvais Hélène et ma mère encore en pleine conversation. Ma mère portait maintenant ma petite sœur dans ses bras.

«C'est bon, tu es enfin prêt ? Tu as rien oublié, tête en l'air que tu es ? Si tu es comme ça à l'armée tu ne tiendras pas une seule semaine.»

Je gratifiais mon amie d'une grimace, qui les fit d'ailleurs toutes rires.

«Je suis prêt»

Ma mère se rapprocha de moi et déposa un baiser sur mon front, puis ma sœur m'embrassa sur ma joue.

«Fais bien attention à toi.»

«Promis.»

Puis, ma mère déposa au sol ma petite sœur pour prendre Hélène dans ses bras. Elle glissa d'ailleurs quelque chose à son oreille, mais je ne puis entendre. Hélène acquiesça simplement de la tête.

Une fois les adieux terminés, nous sortîmes de la maison.

Dehors, les bombardements continuaient projetant des éclairs jaunes orangés sur le bouclier émeraude qui protégeait la région. Hélène et moi nous dirigeâmes vers le parc où nous devions rejoindre Marc, mon meilleur ami.

Sur le trajet, je demanda :

«Qu'est ce que t'as dit ma mère ?»

Pour toute réponse, elle me gratifia d'un sourire énigmatique. Je savais que lorsqu'elle souriait ainsi ce n'était pas la peine d'essayer d'en tirer quoique ce soit.

Le parc n'était qu'à cinq minutes à pied de ma maison. A l'entrée, comme prévu, se tenait Marc. Il était accompagné d'un cousin que je ne connaissais pas très bien, Jack il me semblait.

«Qu'est ce que vous foutiez ? Ça fait une heure qu'on vous attends !»

«Demande ça à notre marmotte nationale.»

«Bonjour à toi aussi Marc»

«Ouais, c'est ça salut. Tu te souviens de mon cousin John.»

Je feins en faisant croire que je me souvenais bien de son prénom.

«Oui, bien sûr ! John, comment vas-tu ?»

«Ça va merci.»

En tout cas, il n'était pas très bavard, comme dans les rares souvenirs que je gardais de lui. Marc s'adressa à moi :

«Alors, prêt à rejoindre les Millénium ?!»

«Tu le sais bien, comme jamais !»

«C'est partit !»

Nous nous dirigions tous les quatre pour prendre la navette qui rejoignait le centre de la capitale où se trouvait le centre de recrutement.

Depuis que nous étions petits, Marc et moi souhaitons rejoindre l'élite de l'armée, le corps des Millénium. Hélène quant à elle souhaitait rejoindre les forces médicales et... je n'avais aucune idée de ce que souhaitait John.

Nous arrivâmes rapidement à la navette. Le pilote âgé nous gratifia d'une remarque assassine comme quoi il était prêt à partir. Je me confus en excuses avant que nous nous trouvions une place pour nous quatre.

Dans la navette, la majorité des conversations tournaient autour du recrutement à la capitale. La majorité des personnes présentes étaient dans notre tranche d'âge, entre 17 et 25 ans. Le trajet ne prenait que quatre minutes.

La Capitale était une ville majestueuse qui révélait l'avancée technologique de la ville. La navette nous déposa au centre de la ville devant la zone de recrutement. La place était noire de mon monde. Les différentes queues partaient des différents coins de la place et fondèrent vers le centre de recrutement. Notre petit groupe se dirigea vers une des files. Il était dans les 10h30 du matin. Deux bonnes heures plus tard, nous pénétrâmes dans l'enceinte. Avant de devenir un centre de recrutement, avant la guerre, le bâtiment avait été un musée et encore bien des décennies auparavant, une gare. Le centre de recrutement était l'un des plus anciens bâtiments de la ville, bien avant la révolution technologique. Au plafond étaient peintes de nombreuses fresques racontant l'Histoire d'Héliossa, et, juste au dessus de l'entrée trônait une immense horloge.

Finalement, nous arrivâmes devant un des bureaux de recrutement tenu par une femme d'une trentaine d'années. Chacun des mes amis passa avant moi et ils furent redirigés vers un centre médical. Puis, vint mon tour.

«Nom ?»

«Sanders.»

«Prénom ?»

«Peter»

«Âge ?»

«17 ans»

«Ville d'origine ?»

«Capitale d'Héliossa»

«Des problèmes de santé à signaler ?»

«Aucun»

En même temps que je répondais à chaque question, la femme notait mes réponses sur un bloc de feuilles numérique. Elle retira la feuille où elle avait noté les informations, puis elle me la tendit.

«Rendez-vous en section 2-bleu, suivez les indications»

Je pris la feuille et me dirigea en suivant les différents panneaux présents un peu partout. Marc et John avait été envoyé dans la même section que moi, mais quand finalement j'étais arrivé, je ne les trouva pas.

Un médecin d'une cinquantaine d'années m’accueillit pour me prendre en charge. La visite médicale prit une bonne demi-heure pendant laquelle le médecin de l'armée me fit passer différents tests, test cardiaque, test auditif, test visuel, réflexe etc. Tout le long de l'examen il me posa de nombreuses questions sur ma santé et il notait ses observations.

A la fin de l'examen, il relut rapidement le dossier avant de s'adresser à moi :

«Bien Monsieur Sanders, il semblerait que tout soit en ordre, vous êtes apte à suivre l’entraînement. J'aurai une question, à vous posez, si ce n'est pas trop indiscret, vous êtes le fils de William Sanders ?»

«Oui, c'est exact.»

«Votre père était un grand militaire.»

«Est un grand militaire.» rectifiais-je. «C'est ce que l'on me dit tout le temps... »

«Oui, veuillez m'excuser, je ne voulais pas vous blesser»

«Ce n'est rien. Où dois-je me rendre ?»

«Juste derrière, il y a une salle où vous pourrez vous restaurer avant le départ des appareils. Tenez, le numéro de votre appareil.»

«Merci docteur.»

Je me dirigea vers l'arrière du bâtiment. Depuis la disparition de mon père, tous les militaires n'arrêtaient pas de dire la même chose, qu'il était un grand homme, un grand soldat, que c'était un honneur d'avoir servi avec lui, que je devais être fier etc. Au début, c'était plus ou moins réconfortant, mais au fur et à mesure d'entendre tout le temps les mêmes choses, cela commençait à m'agacer.

La salle arrière était la plus grande pièce de tout le centre de recrutement, il y avait de la place pour plusieurs centaines de personne. La salle était d'ailleurs remplie. Cette dernière était spécialement aménagée avec de longues tables qui parcouraient la pièce de part et d'autre avec de la nourriture disposée dessus. Je mis plusieurs longues minutes à retrouver mes camarades. Ils étaient tous trois assis vers le milieu de la pièce, entrain de discuter.

«Salut vous trois, je déduis de votre présence ici que vous êtes également «apte à suivre l’entraînement».»

«Bravo Monsieur le détective privé» me lança Hélène.

Je m'assis à côté d'elle sans rien répliquer. Elle poursuivit :

«On était en train d'expliquer la suite des événements à John, qui ne sait pas comment ça va se passer.»

Étonné, je me retourna vers lui.

«Non ? Sérieux, tu ne sais pas ?»

Hélène me donna un coup de coude entre les côtés.

«Aie ! Qu'est ce que j'ai dis de mal?!»

«Les parents de John ne sont pas vraiment d'accord avec son choix, ils ont fait en sorte qu'il ne sache jamais rien au sujet du recrutement, et ça depuis son enfance. »

La mine du cousin de Marc s'assombrit un peu.

«Ha, je suis désolé mec...» 

«J'en étais où déjà ?» demanda Marc.

«Tu expliquais ce qui se passait après le passage au centre de recrutement.» répondit la jeune femme.

«Ha oui, c'est ça. Donc, le passage par la visite médicale permet uniquement de sélectionner les personnes capables de suivre l’entraînement. Ensuite, nous sommes envoyer dans un des deux centres de recrutement, le numéro 2 normalement pour nous.»

J'interrompis les explications de mon meilleur ami afin de leur poser une question.

«D'ailleurs, vous serez dans quel Airtrans ? J'ai le numéro 5»

«Marc a le numéro 3 comme moi et John le numéro 5.»

J'étais content d'être envoyé dans le centre d’entraînement numéro 2, d'une part c'était là-bas que mon père avait reçu son affectation aux Millénium et d'autre part, c'est la-bas qu'était situé le centre de formation des médecins de guerre. Cette formation que voulait suivre Hélène.

«Donc, je reprends»annonça Marc «Donc nous sommes dans le centre afin de suivre une semaine complète de tests divers. A l'issue, ils nous donnent nos affectations dans les différentes sections. Puis, s'en suivra une formation qui varie dans le temps en fonction de l'endroit où tu seras affecté.»

Nous passâmes le reste de l'après-midi à parler de tout et de n'importe quoi. Surtout de n'importe quoi. Les vols étaient prévu vers 18 heures 30. La sortie de la ville était toujours un moment délicat. Généralement les Airtrans sortaient du bouclier à l'endroit le plus sécurisé, mais parfois des missiles ennemis arrivaient à passer le bouclier de missiles Sol-air.

Une fois le temps venu, nous nous dirigeâmes vers nos appareils. Les Airtrans étaient des appareils militaires de transport de troupes. Chacun d'eux pouvait transporter 100 personnes et aujourd'hui 7 appareils devaient décoller.

Après un rapide «Au revoir », je montais dans l'Airtrans n°5 accompagné du cousin de Marc. Le décollage prit un peu de temps, le temps que tout le monde monte à bord. Le décollage s'effectua avec du retard à 19h. Dans le ciel, les deux lunes en orbites de notre planète commençaient à sortir de leur sommeil. La sortie de la ville se passa sans encombre, je pensais que nous avions passé le plus dur. Après une demi-heure de vol, une secousse secoua notre appareil et une exposition gigantesque se fit entendre, le pilote cria :

«Ils ont abattu un de nos Airtrans ! Accrochez-vous, ça va secouer !»

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