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[Gowther]

Episode N°1.

 

Seul. Toujours seul. Rien que la solitude. 

Quand les années défilent plus vite que nos pensés, on finit toujours par se retrouver seul. 

Qui serait assez fou pour vivre 10 000 ans dans ce monde, si ce n'est une marionette immortelle et froide. Ceux que j'aimaient sont morts depuis longtemps. Maintenant je n'aime plus. 

 

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Quelques milliers d'années plus tard, quelque part dans une galaxie lointaine

 

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"Eh, regarde là-bas, y'a quelqu'un écroulé par terre. Faut aller voir" Deux humains s'approchèrent de moi, méfiant et anxieux. L'un d'eux agrippa un bâton et me tapota l'épaule avec. "Tu crois qu'il es mort"

 

Tandis-que j'ouvrais les yeux, ceux-ci ajustaient la focale pour me donner une image nette. J'entrepris tout d'abord de remuer mes bras. Les deux garçons reculèrent et l'un deux tomba sur les fesses. 

 

Après quelques mouvement maladroit, je me redressa et me mis debout, regardant les deux garçons

 

L'un d'eux ouvrit la bouche et articula difficilement

"T-tu t'es perdue ?" 

 

Je lui réponds "oui" de la tête, avant de demander "Où sommes nous ? Quelle année ?" 

 

Les gamins me dévisagèrent de haut en bas. Je les regarda à mon tour, avant de m'observer moi-même. Mes vêtement, sales et usés étaient d'un tout autre genre que les leurs.

 

L'un d'eux, sûrement le plus courageux, s'approcha de moi. "Tu es sur Pasaana 'Le désert Interdit'. C'est notre planète. Et toi t'es qui ?" 

 

Je jetas un regard autour de moi. "On m'appelle Gowther. Il s'est passé quoi ici ?" 

 

 

Le gamin me pris la main et me tira par la manche "Viens chez moi, papi te raconteras toute les histoires que tu veux" 

[Gowther]

Episode N°2.

 

 

Un vieil homme, à la longue barbe et aux cheveux ébouriffés se tenait devant moi. A peine arrivé, celui ci me donna des habits, semble t-il plus adapté à mon environnement. Je me changea rapidement, avant de revenir dans l'espace qui servait de pièce commune. Le vieil homme me proposa gentillement de m’asseoir, ainsi qu'un rafraîchissement, que son petit-fils s'empêcha d'aller chercher. On posa un petit gobelet au contenant verdâtre devant moi et si l'aspect semblait peu appétissant, la douce odeur qui s'en émanait me donnait envie de goûter.

 

Alors que je prenais ma première gorgée, le grand-père entama la conversation. Je lui demanda alors ce qui était arrivé à cette planète. Les traces de cratères que j'avais aperçu, et les ruines de ce qui semblait être des vestiges de ville me portaient à croire que cette planète n'était pas ainsi autrefois.

 

Il s’éclaircit la voix, le regard sombre. Il semblait plongé dans des souvenirs douloureux quand il entama alors son récit.

 

"Il y a de cela 420, notre planète était verdoyante et prospère. Divers nations et pays se partageaient les terres habitables, se faisant parfois la guerre pour une poignée de ressources.

 

Nous pensions être seul dans l'univers, et n'avions jamais vraiment pensé à nous tourner vers l'espace. 

Quelle ne fut pas notre surprise, quand un jour, dans plusieurs pays du monde, des vaisseaux débarquèrent. Ils ne ressemblaient à rien de connu. Aucune nation ne pouvait avoir conçu ces machines, leurs technologie bien trop complexe nous dépassait totalement.

 

Des êtres vivants semblables à nous descendirent des vaisseaux. Très vite, nous apprirent à les connaitre. Nous les nommions Shinari, et ils s'étaient rependus partout dans la population. Ils avaient même presque totalement pris le contrôle de nos sociétés, occupant les places les plus importantes.

 

Mais un jour, le ciel devint noir. Noir de vaisseaux, assez grands pour cacher le soleil. 

Si nous étions surpris la première fois que nous avions vu des vaisseaux, cette fois-ci, nous étions terrifiés.

 

 

Avant même que nous soyons préparés, ils commencèrent à bombarder nos villes, et envoyer des milliers de vaisseaux plus petits.

Au lieu de s'allier tous ensemble pour faire face à cette menace, les pays du monde se divisèrent. Des nations entrèrent même en guerre civile. Certains voulaient se battre pour protéger leurs patrie. D'autres pensaient qu'il fallait rendre les armes pour éviter de lourdes pertes. Les plus utopistes voulaient établir un contact pacifiste. 

 

Alors que tout espoir semblaient perdu, ils finirent par repartir. Nous ne savons pas pourquoi ils nous ont laissés en vie. A ce jour, il ne reste plus que des humains ici. La technologie à été en grande majorité perdue. Et des petites tribus sont dispersés entre les différents désert qui règnent en maître.

 

Voilà à quoi nous sommes réduits conclu le grand père. C'est les grandes lignes de notre histoire. Ce que nous sommes."

 

[Galdor]

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