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Stargate Travel in Time

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4 réponses à ce sujet

#1
Mitchell18

Mitchell18

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Donc, je l'avais promis sur PU et donc voici la version remasterisée de Stargate Travel in Time.
Le tome 1, bien qu'achevé, revient ici en version corrigée; je vous invite à relire le chapitre 3, qui a été le plus modifié (sérieusement, relisez le, il y des nouveaux noms à retenir car ils vont revenir).

Pour ceux qui n'ont pas encore lu ma fic, c'est aussi l'occasion de la découvrir.
Encore et toujours : bonne (re)lecture ;)


PS : J'ai essayé de centrer, mais le système n'en fait qu'à sa tête; je referai peut-être un essai plus tard. Désolé.

Stargate Travel In Time
Tome
I
Origines



Prologue


Le docteur McKay sortit du mess, un beignet à la main, exaspéré par les multiples appels radio du docteur Zelenka. Maudit Tchèque, il me veut quoi encore ?
Peu lui importait cette gène, il passerait tout de même par le couloir de la grande salle du complexe, afin d'admirer encore, comme tous les jours depuis près de cinq ans, la cité lantienne cachée au coeur du bâtiment.
Ce rituel lui tenait à coeur car, bien qu'il lui rappellait l'exaspérent colonel Sheppard, récemment promut et transféré au commandement du Hammond, il lui faisait toujours penser à Jennifer Keller, partit depuis environ trois ans au SGC.

La rêverie de l'éminent scientifique ne le fit pas remarquer qu'il était dans le couloir du laboratoire secondaire, le primaire étant consacré à l'étude d'Atlantis et de sa base de données.
Il salua le lieutenant-colonel Lorne, chef de la sécurité, et passa son badge puis sa rétine au scanner de la porte.
A peine entré, Zelenka l'apostropha :

- Mais où étiez-vous passé, bon sang ?
- Ben, ça se voit pas ? répondit McKay, lui tendant le reste de beignet qu'il tenait encore dans sa main.
- Evidemment, j'aurais dû m'en douté, où serait notre scientifique en chef si nous avions terminé le prototype d'une des inventions la plus importante de toute l'histoire du voyage spatial.
- Bon, passons l'éponge et montrez moi votre travail, répondit McKay sèchement mais néanmoins un peu géné.

Le scientifique tchèque murmura quelque chose dans sa langue natale, sans doute une insulte, mais McKay fit mine de ne rien entendre et prit la tablette numérique tendue par son assistant.
Après avoir analysé son contenu, il la rendit à Zelenka et lui dit:

- Bien, contactez le général Carter sur Terre et dite lui qu'il ne nous manque plus que le vaisseau pour finaliser le projet.
- Tout de suite, répondit Zelenka, aussi excité qu'un enfant la veille de Noël...


Chapitre 1
Réintégration


On frappa à la porte. Mark se réveilla, et voyant 6:30 sur son réveil, se demanda qui pouvait bien, dans ce quartier si tranquille, se réveiller avant lui.
On frappa à la porte.
Le trentenaire se leva et se dirigea vers la porte d'entrée que l'on frappa une troisième fois. Il ouvrit.

*
* *



Un homme ouvrit la porte. A en juger par son accoutrement et les multiples pliures de son maillot, sans compter sur l'état de ses cheveux, on l'avait réveillé.
Le général vérifia encore une fois l'adresse avant de s'adresser à l'homme :

- Lieutenant-colonel Mark Barcklay ?
- Ex-lieutenant-colonel, mais c'est bien moi. Vous êtes qui et vous me voulez quoi au juste ?
- Je suis le général Samantha Carter, de l'Air Force. Voici Caroline Spencer, du CIS, le colonel James Arton, du SDT, et Samuel Hampton du FST.
- SD quoi ? FS quoi ? demanda Mark, pour qui ces acronymes restaient un mystère.

Le colonel Arton prit la parole :

- SDT : Service de Défense Terrien. On travaille avec le président sous le commandement du général O'Neill. On gère les défenses "stables" de la planète.
- FST : Force Spatiale Terrienne, continua M.Hampton, on travaille sous le commandement du général Mitchell. Notre domaine est la défense spatiale. Notre flotte, en somme.
- Et vous me voulez quoi ? répondit sèchement Mark, que cette visite matinale dérangeait au plus haut point.
- Nous voulons vous réintégrer dans le service actif pour les tests de nos nouveaux F-302. Nous avons aussi un vaisseau en cours de fabrication qui devrait vous taper dans l’œil, dit Carter, avec un clin d’œil.
- Et si je n'accepte pas ? coupa Mark.
- On vous téléporte sur notre base lunaire, trancha Carter sans une once d'humour dans la voix.

A ces mots, l'ancien gradé ferma la porte à la délégation et les laissa en plan devant sa maison.
Le général leva son poignet devant sa bouche et annonça :

- Station Weir, téléportez nous à la base ainsi que la seule forme de vie de la maison devant nous.

*
* *



Mark était en train de retourner dans sa chambre pour éteindre son réveil qui sonnait maintenant les sept heures du matin quand une lumière blanche l'aveugla.
Il ne sentit plus son corps l'espace de quelques secondes, peut-être moins, et, quand il recouvra la vue, il se trouvait dans une pièce grise éclairée par un unique néon accroché au plafond, avec pour seul décor un hublot de la taille d'une pastèque.
Rapidement, il se rendit compte qu'il n'était pas seul. En effet, la délégation du programme Porte des étoiles auquel il avait fait partie quatre ans plus tôt en tant que formateur de vol sur F-302 et meilleur pilote du programme, était aussi dans cet étrange endroit.
La salle se vida presque immédiatement, laissant Mark et le général Carter seuls.
Mark, bouche bée, demanda à Carter avec un signe de la main s'il pouvait regarder par le hublot. Le général se contenta d'acquiescer.
L'ex-pilote regarda dehors et ne vit qu'un paysage lunaire désolé et emplie de cratères tous plus difformes les uns que les autres. Une pensée stupide s'imposa à son esprit : Je suis en pyjama sur une base lunaire secrète du gouvernement; qui d'autre a eu un jour l'occasion de dire ça ?

Le commandant du SGC interrompit cette divagation :

- Voici la base lunaire élizabeth Weir. Nous étudions ici la cité d'Atlantis et y avons déplacé notre Porte des étoiles il y a de cela trois ans. Maintenant le SGC sert surtout d'infirmerie et de bunker de secours. Mon poste sur Terre est en fait ici.
- Une base lunaire, Atlantis sur la Lune, ... c'est dingue ce que l'on peut rater en quatre ans, dit Mark ahuri, le regard toujours tourné vers le hublot.

Le général Carter gloussa et fit apporter une tenue correcte à son invité ainsi qu'un badge à son nom.
Une fois que Mark eut enfilé la tenue bleue du SGC et accroché son badge à celle-ci, il se tourna vers Carter, restée étrangement immobile. Avait-elle seulement cligné des yeux une fois ? Il lui dit :

- Et maintenant, c'est quoi le programme ?
- Vous êtes réintégré et donc il faut mettre votre dossier à jour. Mais une visite guidée s'impose avant, répondit le général avec un sourire satisfait.
- Au fait, vous me devez une pile pour mon réveil, dit Mark en affichant le même sourire satisfait que le commandant de la base lunaire.



Chapitre 2
Visite guidée



Le général Carter ne prit pas la peine de répondre à la remarque de Mark et se retourna vers la porte pour y passer son badge ainsi que sa rétine. La porte s'ouvrit immédiatement avec un léger bruit de pneu qu'on dégonfle. Le général sortit de la salle en indiquant à Mark de le suivre. Celui-ci ne s'en fit pas prier et découvrit avec étonnement le premier couloir du complexe, sans doute mieux gardé que n'importe quel bâtiment officiel terrien. Carter regarda Mark quelques instants, le laissant apprécier le couloir, puis lui dit:

- Comme je vous l'ai dit, nous sommes sur la base lunaire élizabeth Weir, mais je dois maintenant vous montrer le complexe dans son intégralité. Allons d'abord en salle de contrôle pour les plans détaillés.

Sur ce, le commandant bifurqua à droite, se faisant saluer par tous les soldats présent dans le couloir. Mark continua de suivre le vétéran du Programme Porte des étoiles jusqu'à une porte semblable à celle de la salle grise dans laquelle il se trouvait quelques minutes plus tôt. Sur la porte était peintes en lettres noires et rouges :



NSGC
SC1



Carter effectua la même manipulation que précédemment sur le cadran de la porte qui s'ouvrit avec son bruit pneumatique distinctif. A la vu du général, les hommes et femmes présents dans la salle se levèrent du même geste pour saluer leur supérieur.
Le commandant les salua en retour et leur fit signe de s'asseoir. Un petit homme chauve à lunettes s'approcha du général et lui dit :

- Général, SG-32 ne sera de retour que demain. Ils pensent pouvoir mener à bien les négociations entre la Tok'Râ et la Nation Jaffa pour le partage de la trétonine et des technologies Goa'uld. Quant à SG-27, ils ont essuyés des tirs de l'Alliance Luxienne et sont à l'infirmerie. Rien d'anormal à signaler.
- Merci Walter, répondit calmement le général, je fais visiter la base à notre invité et je m'occupe de contacter Teal'C, la Tok'Râ et de passer à l'infirmerie. Mais dites moi, major, SG-1 devrait rentrer aujourd'hui, non ?

Walter regarda une horloge digitale munie de trois écrans indiquant "Départ : 27/07/2016 9:32", "Retour : 29/07/2016 7:45", et "29/07/2016 7:39", le tout surmonté d'une plaque gravée au sigle de "SG-1"; puis il répondit :

- Je vous appellerai quand la Porte s'activera.
- Merci, Walter, vous pouvez retourner à vos ordinateurs.

Le major s’exécuta puis Carter monta un escalier au fond de la salle, mais Mark admirait encore les trente quatre cadrans, les ordinateurs n'existant même pas sur Terre et, par la vitre devant les écrans, la Porte des étoiles, grande et majestueuse, trônant seule dans une salle, telle le monument vedette d'un étrange musée.
L'ancien gradé salua Walter et les autres d'un signe de tête puis monta l'escalier emprunté par le général quelques instants plus tôt. Il la vit avec étonnement, assise devant un écran de télévision d'environ deux mètres de largeur pour presque autant de hauteur.
Le commandant invita Mark à s'asseoir à côté d'elle et appuya sur un bouton de la télécommande qu'elle tenait en main. Mark se dit alors : Elle veut qu'on regarde un film maintenant ? Je m'attendais pas à ça...
Mais ce qui apparut sur l'écran était tout sauf un film. En effet, une image de la Lune laissa place à sa face cachée puis à un zoom sur un dôme entouré de quatre bâtiments rectangulaires, affichés en transparence et vu du dessus. Carter se leva et Mark faillit en faire de même lorsqu'il comprit les intentions du général. Celle-ci se posta devant l'écran puis, en indiquant le dôme de l'index, commença ses explications :

- Ceci est la base lunaire élizabeth Weir, et ce que je vous montre est le dôme que nous avons construit autour d'Atlantis, posée dans un cratère sur la face cachée de la Lune.

Son doigt se posa sur un bâtiment au Sud du dôme puis elle reprit :

- Nous sommes ici, dans le NSGC, la partie qui gère la Porte des étoiles et les missions d'exploration. Nous sommes dans la partie la plus profonde...

Elle appuya sur sa télécommande et l'image se focalisa sur le NSGC en vu de côté, toujours en transparence. Puis Carter continua son récit:

- ... à savoir celle-ci, dit elle en pointant le "rez de chaussée" du bâtiment. Au dessus se trouvent l'infirmerie et le mess, puis, au troisième étage, les dortoirs de cette section. Vous logerez ici. La partie dans laquelle nous sommes possède deux salles de contrôle, trois armureries, la salle de téléportation que vous avez vu, la salle d'embarquement et la salle des anneaux de transport vers les trois autres bâtiments.

Le discours du général fut interrompu par la voix de Walter venant des hauts parleurs et indiquant:

- Le général Carter est demandée en salle d'embarquement, je répète, le général Carter est demandée en salle d'embarquement.

Carter se leva et dit à Mark de la suivre pour le retour de SG-1, puis descendit les escaliers vers la salle de contrôle.
Les "contrôleurs" étaient en effervescence autour de leurs ordinateurs tandis que les chevrons de la Porte s'allumaient un à un et que le cadran de SG-1 clignotait en indiquant à l'écran "Retour", le mot "imminent".
La Porte s'activa enfin et le kawoosh, puis le vortex, éclairèrent les deux salles d'une lumière bleutée vacillante. A la grande surprise de Mark, Carter ordonna à Walter:

- Fermez l'Iris.

Celui-ci s’exécuta et la lumière fut cachée par la plaque de métal rétractable que l'on appelait Iris et qui avait pour but de protéger la base des intrusions par la Porte. Mark demanda alors au général :

- La salle où j'ai été téléporté est la seule à pouvoir recevoir des arrivants, n'est-ce pas ? Elle fonctionne un peu comme l'Iris de la Porte, on réduit les risques.
- C'est exactement ça, répondit la femme, les yeux rivés sur un écran indiquant "Réception du code".

Le code arriva et l'écran indiqua alors "Code valide, identité confirmée : SG-1".
Carter dit alors à Walter d'ouvrir l'Iris et envoya une communication radio :

- SG-1, la Porte est ouverte, vous pouvez passer.

Une femme lui répondit alors:

- Bien reçu Sam... je veux dire, général.

Puis deux femmes suivies de deux hommes traversèrent la Porte et Walter coupa le vortex aussitôt.
Carter descendit encore des escaliers pour se rendre en salle d'embarquement avec Mark. Elle ouvrit la Porte et se dirigea vers SG-1. Mark connaissait un des deux hommes, son ami à bord de l'Apollo : le major Becker. Mais les deux femmes et le dernier membre lui étaient inconnus. Carter les lui présenta donc à sa demande; le sourire aux lèvres :

- Docteur Léonard Pitaux, Capitaine Jennifer Hailey et Major Cassandra Fraiser. Ils forment SG-1. Ce n'est pas l'original mais ils sont doué.

Sur ce, et après avoir présenté Mark, elle envoya l'équipe rédiger leur rapport de mission avant de faire visiter à son "invité" le NSGC.


Après cette visite, Carter lui montra l'aile Est, avec les équipements d'entrainements militaires, puis l'aile Nord, avec des dortoirs, des salles de sport, des salles de repos, et enfin, l'aile Ouest, avec les laboratoires. Mais à la grande déception de Mark, qui était un astrophysicien assez doué à ces heures perdues, ils ne visitèrent ni les laboratoires, ni le dôme, bien que le gradé a pu admirer la cité des Anciens par la vitre du couloir longeant ledit dôme, lors de ces passages dans une voiturette de golf ou apparentée, tout du moins. Ce qui l'étonna le plus fut la présence de mess dans les quatre bâtiments formant le complexe. Mais il n'en dit pas un mot à Carter, de peur de se ridiculiser.
Le général conduit Mark à ses quartiers au NSGC et il découvrit alors trois choses : ce que Carter avait décrit comme des "dortoirs" étaient en fait les quartiers des officiers, à partir du grade de major; sa chambre entière, jusqu'au moindre poster de Ferrari avait été apportée et mise en place dans ces quartiers, et, plus étonnant encore, une pile neuve était posée à côté de son réveil sur sa table de nuit.
Mark ferma la porte après avoir salué le général Carter, enleva sa tenue bleue, s'allongea sur son lit et s’endormit aussitôt, épuisé par cette longue journée de visite guidée.



Chapitre 3
La Ville Lumière




C'était un jour comme les autres, sans grands rebondissements, avec pour seul problème la panne de la machine à café. Quand soudain : la Porte des étoiles s'activa. Les sept chevrons s'enclenchèrent un à un. Le responsable des systèmes de la Porte eu à peine le temps de crier dans les hauts parleurs "activation non programmée de la Porte des étoiles", que le kawoosh faisait déjà son apparition. Le technicien chargé de la Porte était nouveau et transpirait à grosses gouttes, sans que cela ne s'arrête. Il prit son courage à deux mains et ferma l'Iris de la Porte.
Un colonel arriva et, voyant l'Iris fermée et le technicien, presque évanoui sur son ordinateur, lui hurla dans les oreilles :

- Monsieur Vardey, réveillez vous bon sang, et ouvrez moi ce fichu Iris !

Mais le technicien était maintenant évanoui. Le colonel, connaissant les systèmes de la Porte, s'empressa d'ouvrir l'Iris, appuya sur le bouton de la radio, et dit :

- Vous pouvez passer, l'Iris est ouvert et vos codes sont les bons.

Cinq personnes sortirent du Vortex. Quatre hommes et une femme. Le colonel s'approcha d'un des hommes, lui serra la main et lui dit :

- Docteur Jackson, bienvenu sur la Base Oméga.
- Merci, lui répondit Jackson.

Le colonel remarqua que deux des hommes étaient des Marines mais il ne connaissait pas le dernier, et encore moins la femme qui les accompagnait. Il demanda donc au Docteur Jackson qui étaient ces personnes. Il lui répondit, en lui montrant d'abord la femme :

- Voici Teyla Emmagan. Elle faisait partie de l'expédition Atlantis. Elle est originaire de Pégase. Quant à lui, poursuivit le Docteur en montrant l'homme, c'est Ronon Dex. Il vient lui aussi de Pégase. Ils ne peuvent rien faire sur Terre, alors je leur ai proposé de m'accompagner pour continuer d'explorer la cité ancienne.

Le colonel salua les deux inconnus et reçu leur salut en retour, puis il guida le groupe vers leurs quartiers, laissant préalablement passer la civière qui transportait le technicien Vardey. Les deux "Pégasiens" et le docteur marchaient derrière le gérant de la base en silence jusqu'à ce que Teyla demande :

- Docteur Jackson, où sommes nous exactement ?
- Nous sommes dans la Base Oméga, qui a été installée sur cette planète il y a trois ans, après une grande bataille contre les Wraiths. Ils voulaient eux aussi la cité ancienne qui se trouve ici, répondit l'archéologue.
- Et, cette cité des Ancêtres, est-elle technologiquement avancée, comme Atlantis ? demanda encore Teyla.
- En fait, pour l'instant, on a pas trouvé grand chose. Il faut dire que cette ville est immense et que chaque mur, chaque pilier, chaque pavé, est gravé d'une inscription. Dans un secteur d'un kilomètre autour d'Oméga, on a recensé environ dix mille pages de texte en Ancien, lui dit Jackson, aussi impressionné que Teyla à l'annonce du nombre de pages recensé.
- Alors, cette ville est en pierre ? demanda Teyla, étonnée. Les Ancêtres avaient tant d'appareils évolués que je ne pensais pas qu'ils construisaient des cités en pierre.
- En réalité, elle n'est pas à proprement parlé construite, mais plutôt... sculptée. Elle est sculptée dans une immense montagne sur la planète, et des plus petites villes l'entourent. On pense que c'était une capitale lantienne avant la guerre contre les Wraiths. Les Lantiens ont dû eux aussi se diviser comme auparavant dans la Voie Lactée, mais sans changer de galaxie. Quoi qu'il en soit, on le saura aujourd'hui, dit Jackson, le sourire aux lèvres en prononçant sa dernière phrase.

Les visiteurs étaient arrivés à leurs quartiers et le colonel les laissa se reposer pendant le reste de la nuit de cette planète.

Le lendemain matin, Jackson, Teyla et Ronon, se levèrent tôt et allèrent déjeuner en parlant du programme de la journée. Tout le monde était impatient d'aller visiter l'antique cité, sauf Ronon, à qui on avait confisqué son arme le matin même, après qu'il a paralysé l'assistant du médecin qui voulait absolument lui faire une prise de sang. En plus de ça, les ruines n'étaient pas sa "tasse de thé". Le commandant de la base arriva dans le mess, salua les visiteurs et allait partir lorsque Jackson l'apostropha :

- Colonel Fox, comment va-t-on aller sur le site de la cité ?
- On vous y emmènera en Jumper, Docteur, la montagne est plus grande que le Mont Everest, on ne va pas vous faire marcher jusqu'en haut, ne vous inquiétez pas, répondit le colonel, un peu amusé de la question de l'archéologue, qui était pourtant venu sur Oméga plusieurs fois déjà.
- Merci, dit Jackson, on a prévu de partir dans une heure si ça ne vous dérange pas.
- Parfait, conclu Fox, avant de sortir du mess.

Les préparatifs furent brefs. On chargea le Jumper, puis celui-ci décolla, sortant par un sas spécial, la base étant enterrée profondément.
Le voyage dura une demi heure. Teyla, plus que Ronon, fut frappée de ne pas voir de neige sur une si haute montagne, sachant ce qu'était le Mont Everest. On lui expliqua que cette planète, malgré son aspect, était différente de la Terre. Il y faisait beaucoup plus chaud et les neiges éternelles étaient donc inexistantes ici.
Cependant, il y avait bien une période de grand froid, où la neige recouvrait l'intégralité de la planète.
Le Jumper déposa ses passagers devant ce qui, d'après la plupart des scientifiques en tout genre, était la Grande Bibliothèque de la cité, située au sommet de la montagne. Le groupe qui était arrivé la veille descendit du Jumper, le vida pour prendre ce dont les membres avaient besoin, à savoir radio, nourriture, eau et lampes, puis entra dans la Bibliothèque.
Celle-ci était remarquablement bien conservée, avec des décorations qu'aucun artiste terrien, de tout temps fut-il, ne pourrait rêver de reproduire. Jackson demanda au groupe de se séparer pour chercher "l'accueil", afin de pouvoir plus facilement se diriger dans cette immense battisse. L'archéologue sortit sa caméra et commença à filmer les dorures, fresques et vitraux encore intacts, magnifiques, immenses, et retraçant sans doute l'arrivée des Lantiens dans cette galaxie. Ce qui étonna le Docteur était la façon dont cette histoire se suivait : les moments importants étaient des vitraux et absolument tout le reste de l'histoire était retracée en fresques, courants le long des murs de la Bibliothèque. Daniel fut interrompu dans sa contemplation de l'histoire lantienne par Teyla qui l'appela :

- Docteur Jackson, docteur Jackson ! Levez la tête, regardez au plafond ! C'est absolument magnifique !

Daniel s'exécuta et leva les yeux. Ce qu'il y vit l'époustoufla. Il avait remarqué qu'il manquait un bout de l'histoire lantienne, à savoir leur départ de la Voie Lactée, mais il ne pensait pas trouver ce morceau au plafond : le dessous d'Atlantis était représenté, réacteurs allumés, prenant tout le plafond de la Bibliothèque et encadré, non pas par des dorures sur les bords comme on peut en trouver sur Terre, mais par une matière semblable mais de la couleur de la glace. On se serait cru en Antarctique, regardant le départ de la mythique cité des Anciens.
Teyla et Daniel durent baisser la tête face aux appels incessant de Ross, l'un des Marines, qui pensait avoir trouvé "l'accueil". Il avait raison. Tout le monde le rejoint vite et Daniel examina tout ce qu'il trouvait jusqu'à déniché ce qu'il voulait : le système de classement ancien. Il chercha alors les livres traitant de la cité, en particulier de son nom, ainsi que de son histoire. Il trouva assez vite le document convoité. Plus épais que cinq dictionnaires et grand comme la moitié d'une table, il fallut quatre personnes pour le soulever et le placer à l'endroit où le groupe comptait manger. Tout le monde pris de la nourriture et de l'eau. Daniel commença, tout en mangeant, à lire le livre, écrit d'une taille de lettres que l'on pourrait qualifier de "pattes de mouche". Heureusement, le nom de la ville était sur la couverture, même si Jackson comptait bien lire le manuscrit en entier. Ainsi, Daniel informa le groupe du nom de la ville : Lux Uban, la Ville Lumière.
D'après l'archéologue, la prochaine étape était de chercher la raison de ce nom. Walker, le second Marines, fit remarquer que c'était le "surnom" de la ville de Paris, sur Terre. Daniel lui dit alors que ce n'était qu'une coïncidence, ce qui s'avéra vrai d'après ce que l'on savait des Anciens. Le ton que l'archéologue prit avec le Marine fit rire Ronon, qui partit ensuite chercher d'autres sandwichs.
L'après-midi fut long et, en début de soirée, on avait trouvé un total de trente deux
livres consacrés uniquement à l'histoire de la ville : il y avait surtout des registres de mariages, naissances, décès, ..., mais aussi des livres de philosophie contant du fonctionnement de l'administration, jusqu'au mode de vie des Luxiens les plus démunis.
Plus des livres intéressants étaient trouvés, plus on avait l'impression d'être sur Terre. Le nom de cette planète venait même de la philosophie appliquée ici, la philosophie des Lumières. Walker, qui avait fait une remarque pendant le déjeuner, paraissait de moins en moins fou aux yeux des autres membres du groupe.
Les livres étaient assez bien conservés pour être transportés. Il fut donc décider d'en emmener une partie, à commencer par le premier volume trouvé. L'équipe avait donc réunie seize livres pour les amener dans le jumper et partir avant la tombée de la nuit, lorsque Ronon trébucha sur une pile de livres alors qu'il en avait lui-même en main. En tombant, Daniel remarqua que le Satédien avait fait un bruit "creux". Le groupe, une fois Ronon examiné et les livres triés à nouveau, chercha la cause de cette sonorité. Teyla trouva une trappe dissimulée sous le grand tapis pourpre de la Bibliothèque. Ross retourna au Jumper pour contacter la Base Oméga et les prévenir de leur retour plus tardif à la suite de leur récente découverte.
Une fois le Marine revenu, on ouvrit la trappe, révélant un escalier de pierre, sculpté lui aussi à même la roche. La lumière des lampes torches ne suffit pas à bien voir le fond du trou. Ross sortit alors un bâton lumineux qu'il craqua, secoua, puis jeta dans le trou. Le bâton atterri quelques secondes plus tard et on pu apercevoir sa faible lueur briller dans le noir. Le Marine passa devant pour descendre les escaliers en colimaçon, suivi de Daniel, Teyla, Ronon, et Walker.
Le groupe avançait lentement, et, environ trois minutes plus tard, ils arrivèrent sains et saufs au bout des escaliers.
Il y avait une salle, de taille moyenne, avec les escaliers taillés dans un des murs et, face à eux, un couloir, sombre et étroit. Encore une fois, Walker fit remarquer que la salle était plus chaude que la Bibliothèque. Daniel en conclu qu'il y avait sans doute un système énergétique générant cette chaleur mais que les capteurs du Jumper n'avait rien trouvés, le signal étant brouillé.
Malgré le mystère planant sur cet endroit, le groupe s'avança dans le couloir, avec la même formation que dans les escaliers. Ils arrivèrent dans une salle plus grande que la précédente et remplie de fresques sur les murs, malheureusement mal conservées, ou bien effacées. Au centre de cette pièce se trouvait aussi un socle sur lequel un livre était déposé. Walker s'approcha, tendit les mains pour le prendre, et reçu un choc, en se heurtant à un champ de force. Daniel se dit alors que la source d'énergie était là pour ce bouclier et, comme s'il avait eu une illumination, il s'écria "la géothermie !". Tout le monde le dévisagea avant de faire le rapprochement entre le bouclier et sa source d'énergie. Ross, le dernier Marine encore conscient, avait servi sur un des croiseurs terriens et avait appris à manipuler des générateurs de champ de force. Il s'approcha donc lentement du socle, s’accroupit, chercha un panneau de contrôle, le souleva, examina le système avant de toucher un des cristaux luxiens, provoquant une expansion du champ de force. Celui-ci assomma tout les membres du groupe se trouvant dans la pièce et encore conscients, avant de revenir à son état normal.



Chapitre 4
Dark-Avenger




Mark se réveilla après douze longues heures de repos. Il aurait préféré rester allongé, mais le général Carter en personne était venue le sortir des bras de Morphée.
Le lieutenant-colonel se prépara, alla manger au mess, tandis que le général le suivait toujours.
Une fois les "rituels" matinaux terminés, Carter invita Mark à monter dans une des "voiturettes de golf" de la base et le conduisit dans la zone d'essais des laboratoires.
Le général et Mark, une fois arrivés dans la zone, descendirent de la voiturette et Carter dit au gradé :

- Je ne vous ai pas fait visiter les laboratoires pour une bonne raison. Ici se déroulent les tests de nos nouvelles technologies, et les études des objets trouvés en mission.
- Et vous voulez me montrer quoi exactement, demanda Mark.
- Notre nouveau F-302. Aux vues de vos prouesses lors de vos différentes interventions, toutes les institutions en rapport avec le Programme Porte des étoiles ont données leur accord pour que les tests finaux soient assurés par vos soins.
- Très bien. Mais je vous rappelle quand même que ça fait presque cinq ans que j'ai pas piloté et je suis pas sûr de vouloir monter dans un appareil après ce qu'il s'est passé la dernière fois sur...
- Vous êtes un pilote. Vous monterez dans ce 302. Après tout, voler dans l'espace, c'est comme traverser la Porte. Une fois que c'est fait, vous ne pouvez plus vous en passer. Et croyez moi, je sais de quoi je parle, dit Carter, le sourire aux lèvres.
- Parfait, mais à une seule condition.
- Je vous écoute.
- Si l'essai est concluant, je veux cet appareil.
- C'est-à-dire...
- Vous m'avez parlé d'un vaisseau l'autre jour, et maintenant d'un 302. Il faut être stupide pour ne pas savoir pourquoi.
- Bien. Alors n'attendons pas plus longtemps et commençons les tests, fini Carter.

Sur ces mots, le général se retourna, passa sa carte, sa rétine et son pouce sur le système de sécurité. La porte coulissa avec le même bruit pneumatique que les autres sas de la base, révélant une salle qui prenait tout un étage, séparé en deux par une épaisse cloison comportant une porte de hangar et une porte de taille humaine. Carter se tourna vers Mark et, tout en pointant l'immense salle de son bras gauche, lui dit :

- Voici la salle de tests. Elle est séparée en deux parties, une pour les études "théoriques" et la seconde pour des études, disons "pratiques". Nous allons dans cette seconde partie.

A peine le général avait-elle finie sa présentation qu'elle se retourna et entra dans la salle en saluant les scientifiques et militaires présents. La pièce était pleine d'objets en tous genres et de tous mondes; du canon à plasma au plus petit circuit imprimé extra-terrestre. On trouvait de tout ici.
Une fois devant la porte destinée à passer dans l'autre partie de la zone, le général répéta son rituel de passage. La porte s'ouvrit, laissant place à un couloir d'environ dix mètres de long pour deux de large. Le couloir traversé, une autre porte barra le chemin des visiteurs. Encore et toujours, le général suivit le protocole de sécurité pour ouvrir le sas. Celui-ci ouvert, un hangar s'étala devant les yeux de Mark, bouche bée.

- Pas mal, n'est-ce pas, gloussa Carter. La raison de notre venue est de l'autre côté de la salle.

Mark continua de suivre le général, regardant avec attention les Darts, Jumpers et autres Tel'Taks se trouvant dans la zone. Mais la surprise la plus totale fut la découverte de l'appareil que le gradé allait piloter. Celui-ci ne ressemblait pas à un F-302 conventionnel. En effet, ces ailes, moins larges, étaient tournées vers l'avant de l'appareil et légèrement inclinées; l'aile droite vers la droite et l'aile gauche vers la gauche. Le chasseur était d'une couleur noire mate et, détail qui choqua Mark, ne possédait pas de vitre sur le cockpit.
Le pilote n’eut pas le temps de demander comment il ferait pour y voir quelque chose car le cockpit s'ouvrit et Carter dit à Mark, qui semblait inquiet :

- Ayez confiance.

L’intéressé prit donc une grande inspiration puis monta dans le F-302. Le cockpit se referma, laissant Mark seul dans le noir. Une lumière bleue sortit du tableau de bord et scanna le pilote. Une fois la lumière disparue, ce qui était censé être la vitre du chasseur s'éclaira d'une intense lumière blanche, obligeant Mark à fermer les yeux. Quand il les rouvris, il vit, sur le cockpit, la salle dans laquelle il se trouvait et les personnes chargées de l'appareil, dont le général, en train de mettre des oreillettes. Celles-ci en place, Carter dit à Mark :

- Je vous expliquerai quand vous aurez entré votre code sur le clavier.

Mark regarda sur le tableau de bord mais ne vit rien, pas même une manette. Cependant, à sa droite, il repéra un petit clavier. Il y entra donc le code donné par le général et le clavier se rétracta, tandis que des écrans de contrôle se dépliaient sur le tableau de bord et que des panneaux se rétractaient pour laisser apparaître des rangées de boutons. Enfin, deux manettes semblables à celles des Jumpers sortirent du tableau de bord.
Le général, en tenue de pilote, demanda à Mark d'ouvrir son cockpit. Le pilote s'exécuta et Carter prit le poste de copilote. La vitre-écran se referma et le général donna ses instructions à Mark :

- Vous avez déjà piloté un Jumper ? C'est presque pareil. Vous voyez la zone jaune et noire à droite ? Allez là-bas.

A peine Carter avait-elle parlée de la zone que celle-ci fut mise en évidence sur l'écran. Le général avait tapé des informations sur son clavier et l'endroit fut entouré d'un halo jaune.
Tandis que le F-302 se dirigeait vers le cercle jaune et noir, Mark demanda :

- Et donc, vous deviez me dire comment ça marche. J'écoute.
- La nanotechnologie asgard, légèrement modifiée avec celle des Anciens récupérée dans la base de donnée d'Atlantis, nous a permis de fabriquer des micros caméras qui, mélangées avec une peinture spéciale, peuvent être appliquées sur n'importe quelle surface et en faire un écran ou, dans ce cas, une vitre. Vous pouvez vérifier.

Mark donna alors un coup à l'écran et sentit bien qu'il était en métal. Il continua donc :

- Ok. Et on fait comment pour sortir ?
- Le cercle dans lequel vous venez de vous "garer".
- Quoi ?

A peine cette question fut-elle posée que les petites bandes jaunes et noires qui balisaient le zone se rétractèrent et des anneaux de transport sortirent du sol, enveloppant le F-302. Quelques secondes plus tard, l'appareil se rematérialisa sur le "toit" d'un des bâtiments de la base. La vue sur le dôme de cristaux tok'ras entourant Atlantis était spectaculaire. Mark demanda donc à Carter l'autorisation de décoller. Elle accepta et l'appareil prit son envol.

- Surtout, restez dans la zone couverte, derrière la Lune, dit le général.
- Pourquoi ?
- Sinon, on risque de vous voir.
- Ok. Vous pouvez faire un de vos tour de magie pour baliser la zone ?

Carter s'exécuta et toute la zone non couverte apparue en rouge sur l'écran.
Mark commença donc les tests en enchaînant les vrilles et les loopings. Un voyant rouge s'alluma sur le tableau de bord et Mark vit un appareil inconnu se diriger sur lui. Il l'évita et le prit en chasse. Malgré les manœuvres incroyables de l'engin ennemi, pilote l'abattit sans trop de difficulté. Un autre appareil arriva. Il fut lui aussi détruit, mais suivit d'un autre et d'un autre et ainsi de suite jusqu'à dix. Mark dit alors à Carter :

- Très belle simulation !
- Merci. C'est moi qui pilotait.
- Alors c'est pour ça que vous pianotiez comme ça sur votre clavier.
- Exactement. Maintenant, faites un tour du dôme si vous le souhaitez, mais je prendrai le contrôle pour atterrir.
- A vos ordres mon général.

Mark fit alors le tour de la base, longeant le dôme à toute vitesse. Une fois ceci fait, il commença à retourner vers les anneaux quand Carter prit le contrôle et fit demi-tour. Elle s'éloignait de plus en plus de la base pour s'immobiliser et couper les systèmes qui n'étaient pas nécessaires. Elle appuya aussi sur un bouton et le F-302 émit un léger bourdonnement, presque inaudible.

- On attend quoi ? demanda Mark.
- On attend.
- Et c'est quoi ce petit bruit ?
- Vous verrez.
- ça vous tuerais de répondre à mes questions ?
- Non.
- Alors pourquoi vous ne le faites pas ?
- Parce que les réponses viendront bien assez tôt.

Cette dernière phrase prononcée, une fenêtre hyper-spatiale s'ouvrit et laissa sortir un vaisseau, semblable aux BC-304 mais plus grand et d'une couleur plus foncée. Un message radio arriva :

- Ici le commandant Hampton de l'Horizon pour F-302.2, où êtes-vous ?
- Ici F-302.2, nous faisions un test du système de brouillage. Il fonctionne, répondit le général Carter.
- Hampton ? Comme le type de l'autre jour ? Mais c'est un civil, qu'est-ce qu'il fait aux commandes d'un vaisseau ? demanda Mark, intrigué.
- Vous lui demanderez vous-même, répondit Carter. Horizon, F-302.2 demande autorisation d’appontage, à vous, continua le général.
- Autorisation accordée.
- Au passage, "F-302.2", c'est pas terrible, dit Mark à Carter.
- Vous voulez proposer quelque chose ?
- Pourquoi pas... Dark-Avenger. F-302 Dark-Avenger.
- Ca sonne bien, répondit Carter, ravie. Horizon, préparez vous à recevoir Dark-Avenger ! dit le général à l'attention d'Hampton.



Chapitre 5
Horizon



Les hangars de l'Horizon s'ouvrirent pour laisser passer Mark et le général dans leur chasseur. Ils effectuèrent un appontage parfait dans cet immense endroit rempli de techniciens qui s'affairaient autour des nouveaux chasseurs en construction pour les terminer, une fois le hangar refermé et pressurisé.
Carter et Mark mirent l'appareil dans un des boxs à cette attention, répartis de part et d'autre du hangar, avant de faire coulisser le cockpit et de sortir du F-302.
A peine les deux nouveaux arrivants avaient-ils mis pied à terre qu'Hampton arriva, non pas avec un comité d'accueil mais seul. Le commandant s'approcha de Carter et la salua, non pas comme le ferait un militaire, mais avec une poignée de main.
Mark hésita sur la façon dont lui, devrait saluer le commandant, jusqu'à ce que celui-ci lui tende la main.
Hampton, ayant remarqué le regard intrigué de Mark, se retourna vers la porte des hangars en faisant un signe au général et au lieutenant-colonel pour qu'ils le suivent. Les gradés s’exécutèrent et Mark parla tout bas, pour que seul Carter puisse l'entendre :

- Pourquoi il commande un vaisseau de guerre ? C'est un civil, pas un militaire.
- Il commande parce que le FST en a décidé ainsi.
- Oui, mais le FST est dirigé par des militaires si je me souviens bien.
- Non. Le FST des états-Unis l'est mais c'est différent pour d'autres pays.
- Là, je dois bien avouer que je comprends rien.
- Le FST est international. Vous savez comme moi que certains pays ont été invités à participer au programme Porte des étoiles.
- Mais encore...
- Laissez moi finir. Depuis que les Russes et les Chinois ont eu leur propre vaisseau, les autres pays de notre entente en voulaient, vous vous en doutez. Le FST a donc été crée pour satisfaire ce besoin.
- Des vaisseaux internationaux. Je vois le genre; mais ce n'est qu'une demi victoire pour les autres pays.
- Avant l'Horizon, il y a eu les BC-305, destinés aux pays de l'entente. Nous volons dans un BC-306.
- Ok, maintenant je comprends mieux ce qui se passe. Mais il reste encore une chose que j'ai du mal à comprendre. Vous attendez quoi de moi ?
- Vous êtes assez malin pour comprendre qu'il y a un vaisseau pas loin quand vous êtes dans un 302, mais vous me décevez sur cette question. Réfléchissez vite si vous voulez trouver tout seul. Nous arrivons.

Le groupe s'arrêta devant un sas surveillé par deux Marines. Ils saluèrent les gradés et ouvrirent la porte pour laisser passer Hampton, Carter et Mark. Le commandant entra, s'assit dans un fauteuil devant une immense baie vitrée et invita ces deux hôtes à faire de même.
Une fois tout le monde bien installé dans les fauteuils, le commandant prit la parole :

- Général Carter, vous avez déjà eu l'honneur de visiter ce vaisseau, mais votre ami a besoin d'explications je suppose.
- Nous nous sommes expliqués sur le chemin mais il n'a jamais vu l'Horizon; ni la coque, ni même les plans, dit Carter, en affichant un grand sourire.
- Et bien, reprit Hampton, nous sommes ici sur la baie d'observation. Ne vous en faites pas, ce n'est pas une vitre, ce sont nos nanos-cams. Quoi qu'il en soit, monsieur Barcklay, vous êtes ici car j'ai une offre à vous faire.
- J'écoute, répondit Mark, impressionné et intrigué par l'ambiance détendue de cette salle comme de cette conversation.
- Seriez-vous tenté de commander à nouveau votre propre escadron de F-302 ?
- Franchement... non. Je ne peux pas, ... je ne veux pas. Vous savez ce qu'il s'est passé la dernière fois. J'en frissonne encore rien qu'en y pensant. Débrouillez-vous tout seul, répondit Mark, d'un ton ferme, presque insolant.

Sur ce, Hampton sortit de la salle, laissant Carter et Mark seuls. Le général, fusillant Mark du regard, lui dit, comme s'il était un petit garçon venant de faire une bêtise :

- Vous êtes stupide Barcklay. Vous êtes prêt à laisser passer la chance de votre vie de revenir dans le programme, sur un événement qui a été classé. Je sais combien c'est dur de perdre des hommes et je vous comprends, croyez moi. Cependant, si nous vous avons choisi, ce n'est pas pour rien.
- Comment pourriez-vous me comprendre ? Vous étiez peut-être un membre de SG-1 mais perdre des hommes comme j'en ai perdu, vous ne connaissez pas.
- J'ai commandé un vaisseau, j'ai fais partie d'une équipe SG et j'ai même commandé sur Atlantis. J'ai perdu des hommes dans mes 302, j'en ai vu d'autres mourir sous les coups des Goa'ulds et j'ai perdue une amie dans tout ça.
- Le docteur Fraiser, si je ne me trompe pas.
- C'est bien elle. Mais pourquoi ai-je repris le combat ? Pour que personne n'oublie jamais que même si la vie est dure avec nous, il est de notre devoir d'honorer la mémoire de nos morts en continuant de vivre, en se tournant vers l'avenir, en continuant le combat. Je ne dis pas que vous devez oublier, seulement que vous devez vous servir de cet événement pour devenir plus fort. Restez ici pour réfléchir. Quand vous aurez repris vos esprits, prévenez les Marines devant la porte.

Après cette conversation, Carter laissa Mark dans la salle, comme Hampton l'avait fait avant elle. Un raz-de-marée de pensée se déclencha dans la tête de Mark : Continuer... arrêter... se battre... JE NE SAIS PAS ! Si elle avait raison... c'est peut-être ma chance... je peux revenir en arrière si ça ne va pas... retourner chez moi... maintenant ?... non... je dois me tourner vers l'avenir... vers l'avenir... vers... l'Horizon... l'HORIZON ! C'est de ça qu'elle parlait !

Mark, ayant retrouvé ces esprits, alla frapper à la porte. Les Marines ouvrirent et le pilote leur dit qu'il était prêt. Les soldats prévinrent Hampton et Carter par radio. Ils arrivèrent rapidement et Mark accepta leur offre tout en les informant des conditions; à savoir : son escadron, ses ordres et ses décisions personnelles concernant son avenir sur ce vaisseau. Hampton et Carter affichèrent un sourire des plus satisfaits. Mark crut même apercevoir une larme versée par Carter, sans doute la fierté de son discours ou une illusion due à la lumière.


*
* *




Un mois. C'est le temps qui c'était écoulé depuis la conversation sur le vaisseau et les préparatifs n'étaient pas encore finis. Mark faisait la navette entre l'Horizon et la base lunaire pour s'habituer à son F-302 et entraîner son escadron.
Sur la base, il commençait à avoir une vie sociale. Il faisait des tours de garde avec Lorne et avait rencontré un scientifique étrange mais pas désagréable pour autant, le docteur McKay. Mais celui-ci ne sortait presque pas de son laboratoire.
Carter et Hampton se félicitaient d'avoir réussis à faire changer l'avis de Mark; mais ils lui cachaient quelque chose, chose que le gradé était déterminer à connaître, chose pour laquelle il avait du mal à dormir.
Un soir, pendant une de ces réflexions profondes sur ce secret, Mark fut appelé sur l'Horizon. Il se dépêcha donc de rejoindre le vaisseau et, une fois à bord, sans que l'on ne lui dise rien, l'hyper-propulsion de l'appareil fut activée.
Le pilote, agacé par les décisions secrètes de Carter et Hampton, les retrouva sur la passerelle, située au même endroit que sur un BC-304 "classique".
Mark ouvrit donc la porte, et dit, à l'attention de Carter et d'Hampton, présents à leur poste respectif :

- Pourquoi on s'en va ? Vous aviez dit que l'équipage n'était pas complet, qu'on avait encore un peu de temps. Et maintenant, on est déjà à des millions de kilomètres de la base !
- Calmez vous Mark, dit Carter, d'un ton calme mais ferme. Nous sommes en retard sur notre plan. Plus vite nous serons partis, plus vite nous reviendrons. L'équipage manquant nous rejoint avec le Hammond quand nous serons au point de rendez-vous.
- Parfait ! Absolument parfait !
- Ne soyez pas ironique, Barcklay, lâcha Carter, de la plus froide de ses intonations.
- Ok. Mais maintenant, fini les cachoteries, je veux des réponses. Du concret.
- Asseyez vous, nous allons tout vous dire, maintenant que nous ne pouvons plus revenir en arrière, dit Carter, tout en jetant un regard à Hampton.
- Vous ne serez pas déçu..., dit celui-ci, le sourire aux lèvres.



Chapitre 6
Mobilisation




Cela faisait deux ans que Jeffrey Spark travaillait pour le SDT, dans la section de défense contre les armes biologiques. Deux ans qu'il travaillait pour le docteur Keller et le docteur Beckett, dans les sous-sols de la montagne Cheyenne, là où, quelques années plus tôt, le SGC menait ses nombreuses explorations à travers la galaxie. Cet endroit était légendaire et servait maintenant de base pour le SDT. On y étudiait des armes, on en fabriquait des prototypes; pour défendre la planète contre, en ces jours, la monté en puissance de l'Alliance luxienne.
Mais pour Jeffrey, ces années passées ici étaient comptées. Le matin même, il avait reçu une lettre du FST, l'invitant à faire partie de l'équipe médicale de l'Horizon. Comment annoncer la nouvelle à ses supérieurs ? Ils allaient rester coincés ici alors que lui, petit médecin sans grand intérêt, partirait à la découverte de la galaxie.
Jeffrey, ses inquiétudes en tête, arriva devant la porte du laboratoire. Il prit une profonde inspiration et entra dans la pièce. Les docteurs Keller et Beckett étaient déjà là, devant la machine à café. Le soldat chargé de surveillé Beckett était là lui aussi.
Jeffrey avait été informé de l'étrange histoire vécue par le médecin et, malgré les efforts dont il faisait preuve, le gouvernement tenait toujours à garder un oeil sur lui.
Les deux médecins se tournèrent vers Jeffrey et le saluèrent avec un grand sourire que l'intéressé leur rendit, bien que crispé. Il s’avança et commença à parler :

- Voilà, je ne vais pas tourner autour du pot mais j'ai une mauvaise nouvelle. Je n'ai pas fais grand chose ici comparé à vous et j'espère que vous ne prendrez pas trop mal la décision du gouvernement. J'ai reçu une lettre pour aller sur l'Horizon. Je m'en vais demain.

- On est déjà au courant, répondit Keller.
- Mais... co... comment ? Demanda Jeffrey.
- Comme on a été "invité", on vous a recommandé pour nous accompagner. Il faut dire que vous êtes doué, répondit Beckett.
- Alors on part ensemble ? C'est fantastique ! Merci beaucoup. Et dire que je m'inquiétais ! conclu Jeffrey.


*
* *




Le lieutenant-colonel Lorne était repartit sur Terre, précisément au siège du commandement planétaire à Washington, pour prévenir les plus hauts dirigeants qu'il lui faudrait un remplaçant au poste de chef de la sécurité, puisqu'il reprendrait le poste du général Carter durant son absence. Mais le rendez-vous avec la représentante du CIS, Caroline Spencer, ne se passa pas comme prévu. L'entrevue dura à peine deux minutes, le temps de se dire bonjour et Caroline donna une lettre à Lorne, puis lui indiqua la sortie du bureau, sans plus de paroles.
Une fois dehors, le lieutenant-colonel ouvrit l'enveloppe à son nom et lu : En qualité de représentant américain du FST, j'ai l'honneur de vous informer que vous avez été sélectionné pour intégrer l'équipage du BC-306 Horizon en tant que chef des armées en présence sur l'appareil. Vous êtes libre de refuser cette offre. Dans le cas contraire, je vous invite à vous rendre à la base McMurdow en Antarctique, où le Hammond vous embarquera dès demain à neuf heures GMT.
Avec tout le respect du général Mitchell.


Lorne, déboussolé, réfléchit un instant puis retourna sur la Lune, la tête encore pleine des mots de la lettre.


*
* *




Sur la base lunaire élizabeth Weir, le courrier était aussi rare qu'important. Recevoir une lettre était soit le signe d'une promotion, soit le signe d'une sanction pour faute grave.
Le docteur Zelenka prit donc ses précautions pour ouvrir la lettre qu'il avait reçu. Il retira la feuille de papier le plus délicatement possible et la déplia avec autant d'attention et d’appréhension. Le scientifique se mit à lire la lettre et, une fois qu'il eu fini, fut soulagé du poids qui pesait sur lui.
Tandis qu'il affichait un grand sourire, le docteur McKay entra dans le laboratoire et, voyant le visage illuminé de son collègue et la lettre entre ses mains, il dit :

- Non, non, non, non, non et mille fois non ! Il doit y avoir une erreur, ça peut pas être possible !
- La preuve que si, docteur McKay. Je voudrais vous rappeler que j'ai travaillé autant que vous sur notre projet, c'est tout à fait normal que je sois invité sur le vaisseau, répliqua Zelenka.

La conversation se termina ainsi; Rodney râlant dans sa tête et Zelenka murmurant des remerciements en Tchèque.


*
* *




Le lendemain matin, la base McMurdow, en Antarctique, contenait presque plus d'invités que de personnel en cette période. Il y avait des pilotes, des médecins, des scientifiques, des militaires, ...
Tout le monde était rassemblé dehors, se réchauffant comme il le pouvait, en attendant la prise de parole du général Mitchell. Celui-ci arriva, se plaça devant la foule et commença à parler :

- Bonjour et bienvenue en Antarctique. Vous vous demandez sans doute pourquoi vous avez été choisis, vous, et pas d'autres personnes. Vous êtes chacun bon dans votre domaine et nos appareils ont besoin de gens comme vous. Pour ceux qui ne sont pas très bien informés, le Hammond va passer vous prendre car l'Horizon est déjà en route pour sa destination, afin d'effectuer des analyses complémentaires, entre autres.

La montre du général sonna et, après avoir éteint l'alarme, il reprit :

- Bon voyage !

Aussitôt ces deux derniers mots prononcés, un rayon de lumière blanche aveuglante enveloppa le groupe qui se retrouva, une seconde plus tard, dans un des hangars du Hammond, où le colonel Sheppard était prêt à recevoir tout le monde.



Chapitre 7
Réunion



Le colonel Sheppard salua les nouveaux arrivants sur son vaisseau avec un petit message de bienvenue dont lui seul avait le secret. Il se dirigea ensuite vers le général Mitchell et le salua comme le lui incombait la procédure :

- Mon général.
- Repos colonel. Vous et votre équipage êtes prêts pour rejoindre l'Horizon ?
- Oui, général. Nous avons installés des couchettes dans une de nos zones de stockages. Le voyage ne dure que trois jours et l'équipage a déjà ses quartiers et est au complet.
- Bien, mais ce n'est pas à moi qu'il faut annoncer la nouvelle. Je vous laisse le commandement du groupe. C'est votre vaisseau après tout, dit Mitchell en souriant avant de sortir du hangar.

Sheppard se plaça donc devant le groupe de visiteurs et annonça le réglement du vaisseau et la nouvelle concernant les couchettes. Il laissa ensuite le groupe aux mains de six Marines. Certains membres dudit groupe n'avaient pas quittés le hangar. Il s'agissait de Lorne, McKay, Zelenka, Keller, Beckett et de deux hommes inconnus du commandant du vaisseau.
Le colonel s'approcha et salua ses anciens collègues :

- Salut tout le monde.
- Mon colonel, c'est un plaisir de vous revoir, dit Lorne, tout en saluant Sheppard.
- Colonel Sheppard, dit Keller avec un signe de tête.
- Sheppard, se contenta de dire McKay, avant de remarquer que Jennifer était là elle aussi.
- Colonel, et commandant d'un vaisseau. La vie est belle pour vous, dit Beckett.
- Merci, dit Sheppard, en affichant un grand sourire satisfait. Qui sont les deux autres personnes qui vous accompagnent ?
- Jeffrey Spark monsieur, j'assiste les docteurs Keller et Beckett, c'est un honneur de vous rencontrer, dit Jeffrey en bégayant.
- Pour moi aussi. Et vous, pourquoi vous êtes là, vous êtes qui ? continua Sheppard en regardant le dernier homme présent.
- Je suis Jack Brown, on m'a chargé de surveiller le docteur Beckett, répondit le Marine.
- C'est vrai. Il me suit partout où je vais, dit Beckett, à la fois amusé et inquiet.

Le colonel Sheppard demanda à la petite clique de le suivre et ils se dirigèrent en direction du mess pour prendre un petit déjeuner tout en parlant du passé et des années ayant séparées leurs retrouvailles en ce jour. Ils eurent vite fait d'arriver et, entre temps, McKay et Keller avaient déjà rattrapés le temps perdu.
Le groupe s'assit à une table et Sheppard commença à parler :

- Alors, qui veut commencer ?
- Pourquoi pas vous, puisque vous êtes le premier à vous proposer, dit McKay.
- Très bien, comme vous voulez. Après qu'on est revenus de Pégase avec Atlantis, j'ai été réaffecté à la sécurité pendant quelques jours avant de devenir commandant "par intérim" de la cité. Je suis resté à ce poste pendant deux ans. J'ai ensuite fait partie de l'équipe de construction de la base lunaire. Elle était déjà commencée mais il fallait envoyer des équipes chez les Tok'râs pour les négociations concernant les cristaux qui ont servis pour le dôme. Quand la base a été terminée, j'ai piloté Atlantis vers la Lune et les scientifiques ont activés le déploiement du dôme. Je suis resté sur la base à ne rien faire après la cérémonie d'inauguration puis j'ai pris le commandement du Hammond, qui m'avait été proposé quand le général Carter est devenue le commandant du NSGC. Ensuite j'ai tourné en rond dans la galaxie en chassant l'Alliance luxienne.

Personne ne dit rien et Keller prit donc la parole :

- A mon tour. Je suis restée sur Atlantis pour étudier la base de données médicales plus en détail avec le docteur Beckett. Nous avons trouvé des choses intéressantes pour soigner des maladies comme des cancers, mais aussi des dossiers concernant les armes biologiques. C'est pour ça que le SDT nous a contacté pour qu'on travaille pour lui. On a crée une demi douzaine de vaccins et nos recherches ont aussi permis l'arrivée de nouveaux équipements médicaux dans les hôpitaux. Puis on a reçu une lettre du FST et la suite, vous la connaissez.
- Je n'ai rien à ajouter, sauf à Rodney, pour lui dire qu'il a beaucoup de chance, dit Beckett à l'attention du scientifique.
- Je le sais que j'ai de la chance, dit Rodney, qui rougissait. Je suppose que c'est à moi. J'ai travaillé sur la base de données d'Atlantis avant d'être affecté au Projet Vortex il y a trois ans, suite à l'étude plus approfondie du moteur à vortex de la cité. J'ai reçu ma lettre comme tout le monde et je suis venu. Le tout avec Zelenka comme assistant.
- Quant à moi, intervint Lorne, j'ai été promu sur Atlantis, et après l'inauguration de la base élizabeth Weir, je me suis occupé de la sécurité. La routine pendant cinq ans en somme. Sauf quand l'Alliance luxienne a essayée de nous attaquer par la Porte des étoiles. On était en alerte pendant trois semaines et tous les soldats se relayaient aux balistes extérieures et intérieures.
- Je me souviens bien de ça, dit McKay, comme si quelque chose était bloqué dans sa gorge.
- Et vous Spark et Brown, demanda Sheppard.
- Je suis entré dans le programme Porte des étoiles dès la sortie de l'université. Apparemment, ma thèse sur les nanotechnologies médicales avait eu un sacré effet sur les dirigeants du programme. J'ai fais partie de SG-30 pendant trois ans, puis le SDT m'a contacté pour une augmentation et un poste au service médical. J'étais libre de reprendre mon ancien poste quand je le voulais. Mais je me suis plu et on a développé les nanos-cams, les caméras-ordinateurs microscopiques. Ensuite j'ai eu ma lettre et je suis là.
- Moi, dit Brown, j'étais sur Oméga puis, comme j'ai été blessé à la jambe et que je boite depuis, Fox, le commandant de la base, m'a renvoyé sur Terre et je me suis retrouvé à suivre le docteur Beckett comme son ombre.

Les commentaires sur les dernières années de tous fusèrent dans une ambiance bonne enfant jusqu'à ce que la radio de Sheppard grésille, laissant sortir la voix légèrement déformée du général Mitchell :

- Sheppard, venez dans mes quartiers, il faut qu'on parle vous et moi, concernant notre arrivée à destination.
- J'arrive tout de suite, dit Sheppard dans sa radio.

Puis il se leva et partit, laissant le petit groupe seul après cette réunion.



Chapitre 8
Trou noir



Le général Carter fit appeler Mark sur la baie d'observation. Le lieutenant-colonel s'y rendit en courant à travers les couloirs de l'Horizon. Depuis qu'Hampton et Carter lui avaient raconté certaines des raisons de sa présence parmi l'équipage du vaisseau, le gradé était plus confiant et intéressé par les événements dont il faisait partie. De plus, le voyage lui semblait bien plus paisible.
Une des informations que Mark n'avait pas reçu allait sans doute lui être dévoilée. Il arriva donc à la baie d'observation plus excité que jamais. Le général et le commandant l'attendaient déjà. Le pilote les salua, puis s'assit sur un des fauteuils présents dans la salle.
Carter regarda Hampton, qui hocha la tête en retour. Le général se tourna vers Mark et commença à parler :

- Nous sommes arrivés à destination. Il vous faudra donc, je suppose, quelques informations supplémentaires sur le déroulement du reste du voyage. Mais avant toute chose, je vous laisse admirer la vue.

Les montres d'Hampton et de Carter sonnèrent à l'unisson, et l'Horizon sortit de l'hyperespace à proximité d'une planète. Ce que Mark découvrit alors le laissa bouche bée. Devant lui se tenait un trou noir gigantesque. La masse de matière aspirée formait un disque d'accrétion tellement grand que trois des planètes de ce système solaire étaient déjà dedans.
Quand Mark put enfin reparler, il dit :

- Alors, ... alors, ... c'était pour ça... ?
- Nous voici devant le trou noir du système K27G-1884, dit Hampton.
- Vous voulez dire, la planète ? rétorqua Mark
- Non, le système. Il nous fallait un moyen fiable de reconnaître ce genre de zone. On a commencé en donnant le nom de la planète sur laquelle le phénomène avait été découvert, puis il nous fallait autre chose, pour élargir la zone. Alors on prend une position qui est égale à la position de l'objet du système solaire le plus éloigné de l'étoile et la position de celle-ci, le tout multiplié par deux pour une marge d'erreur. Ce système est donc K27G-1884, fit Carter. Pour l'instant les seuls phénomènes observés sont des trous noirs. On a choisit celui-ci pour sa taille imposante. Il nous en fallait un d'au moins un quart de système pour le Projet Vortex.
- D'ailleurs, je ne sais toujours rien sur ce fameux projet. Si vous recommencez à me cacher des choses, je doute qu'on aille bien loin sans problèmes, dit Mark.
- Nous attendons certaines personnes qui, comme vous, ne sont pas au courant du Projet Vortex. Ils en connaissent l'existence, mais pas le principe, reprit Hampton. Ils ne devraient pas tarder.


*
* *



Le colonel Sheppard s'assit dans le fauteuil du commandant sur la passerelle. Il appuya sur le bouton de l'interphone, puis informa son équipage :

- Votre attention s'il vous plait, nous arrivons à destination. Veuillez garder bras et jambes à l'intérieur jusqu'à l'arrêt complet du véhicule. Terminé.

Un technicien ouvrit de grands yeux en regardant Sheppard. Celui-ci lui dit :

- Faites pas comme si vous aviez jamais rêvé de dire ça, et sortez nous d'hyperespace.

Le technicien exécuta les manœuvres nécessaires et le vaisseau décéléra. Il y avait bien un trou noir, mais aucun autre vaisseau à l'horizon. Un autre technicien regarda les capteurs sur les ordres de Sheppard, et les résultats indiquaient qu'ils se trouvaient juste en dessous du fleuron de la flotte terrienne. Le colonel ordonna aux techniciens de placer le Hammond à côté de l'Horizon. Une fois l'ordre exécuté, Sheppard lança un appel vers l'autre vaisseau :

- Horizon, ici Hammond. Votre colis est prêt. Demande autorisation de monter à bord avec votre équipage.
- Permission accordée colonel Sheppard, dit Hampton.

Quelques minutes après, l'équipage manquant de l'Horizon se retrouva dans le hangar tribord de l'appareil. Quelques retrouvailles et présentations se firent, notamment entre Mark et le général Mitchell. La petite équipe qui autrefois servait sur Atlantis fit ses retrouvailles avec Carter et tout le monde fut heureux et impressionné par le vaisseau et ses chasseurs.
Un militaire s’approcha de Carter et Hampton. Il s'agissait du colonel Arton, du SDT. Il s'excusa auprès des deux gradés de l'absence du général O'Neill, qui gérait en ce moment de nouvelles négociations entre les Tok'Râs et les humains. Carter gloussa à cette nouvelle. Elle se rappelait très bien de la relation qu'entretenait O'Neill avec les Tok'Râs, du temps où ils faisaient partie de SG-1.
Mark s'approcha du général et lui demanda ce que faisait un représentant du SDT ici. Carter lui répondit :

- Le SDT gère les défenses terriennes, mais la flotte est la première ligne de défense. C'est donc normal que le Service nous bichonne.

A peine cette réponse formulée, Hampton prit la parole devant l'équipage :

- Vous faites partie en ce jour de l'équipage de l'Horizon car vous êtes doués, intelligents, forts et déterminés. Vous avez tous un rapport avec le programme Porte des étoiles, ce qui nous facilite la tache. Avant de continuer en donnant la parole aux instigateurs du Projet Vortex, j'aimerais remercier quelques personnes...

- Les instigateurs, ça doit être nous, chuchota quelqu'un à l'oreille de Carter.
- McKay ! éloignez-vous de mon oreille ! chuchota Carter, sur un ton ferme.
- Vous êtes toujours aussi mignonne, vous savez.
- Rodney ? Qu'est-ce que tu fais ? intervint Keller.
- Rien. Je parle d'équations avec le général Carter.
- Tu crois que je ne suis pas au courant ? Tout le monde m'en a déjà parlé ! Excusez-le général, il est un peu turbulent.

Sur ce, Keller traina Rodney à l'écart, et le força à écouter le discours, tandis que Sheppard et Carter se moquaient de lui, en restant discrets.

- Je vous présente maintenant les scientifiques sans qui ce voyage n'aurait pas eu lieu, le docteur Rodney McKay, le docteur Radek Zelenka et le général Samantha Carter. Ils vont vous parler du Projet Vortex, pour que vous sachiez ce qui vous attend ! sur ces mots, Hampton laissa la place aux trois nommés, tout en les applaudissant.

Ils se mirent donc en place, saluèrent tout le monde, attendirent le silence, et Carter commença à parler.



Chapitre 9
Le Projet Vortex



- Tout d'abord, je tiens à vous remercier d'avoir accepté l'invitation en tant que membre d'équipage de l'Horizon. Sachez que c'est pour un moi un plus grand honneur qu'il ne l'est pour vous. Maintenant, nous allons vous informer, dans les détails, mais sans toutefois compliquer la chose pour ceux qui on un talent pour le moins différent de l'astrophysique. Le projet Vortex a été lancé dans l'optique de voyages intergalactiques rapides et sans dangers. L'expérience, si elle s'avérait concluante, visait en premier lieu à aller chercher les passagers du vaisseau des Anciens, le Destinée. En effet, celui-ci vole toujours vers sa mission et, si elle dure encore quelques siècles, je ne pense pas que nos hommes soient encore en état de rentrer. Mais je m'égare. L'étude de la Porte des étoiles et du moteur à vortex de la cité d'Atlantis nous a permis d'en apprendre infiniment plus sur ces couloirs spatiaux que nos équipes SG empruntent chaque jour. Après de longs mois, nous en avons conclus que nos moyens actuels ne nous permettraient pas, du moins dans les deux cents prochaines années, la création d'un vortex artificiel de bout en bout. Lors de différentes missions dans la galaxie, le SGC a pu observer l'alimentation d'une Porte des étoiles, et donc d'un vortex, via les trous noirs. Encore une fois, nous avons étudiés cette possibilités et elle s'est révélée intéressante et même réalisable. Ce projet a mené à la création de ce que nous appelons des capsules vortex. Le concept en est relativement simple. La capsule est séparée en deux parties. La première est composée d'un générateur d'hyperespace modifié pour créer une fenêtre se rapprochant le plus possible d'un vortex. Cette technologie ressemble à celle du moteur d'Atlantis. La seconde moitié de la capsule est une bombe. Maintenant, le fonctionnement de ladite capsule. Le générateur est lancé en premier vers le centre du trou noir. La bombe, avec une masse plus grande, suit la première partie, d'assez près pour que des informations puissent circuler entre les deux bouts. Arrivé à un point critique, le générateur s'enclenche, faisant exploser la bombe en même temps. Cette explosion alimente le générateur et le propulse. La vitesse dans l'hyperespace additionnée à l’absorption par le trou noir et le souffle de l'explosion, la bombe contenant de l'oxygène, a pour effet de creuser, en quelque sorte, le trou noir, vers les coordonnées enregistrées dans le générateur. On crée ainsi un vortex artificiel, qu'il faut refermer manuellement avec une seconde explosion. Le trou noir à l'origine du couloir reste en place et se stabilise. C'est cet ensemble de manœuvres que nous allons tester aujourd'hui, sous la surveillance du Hammond. Des questions ?

Un homme s'avança et demanda :

- Si j'ai bien compris, ce test est la première tentative ?
- C'est exact, répondit Carter.
- Et vous comptez tous nous envoyer dans ce trou noir, sans essai ? ça passe ou ça casse ?
- Non. Nous envérons préalablement une sonde, construite selon le modèle des vaisseaux. Avec système de propulsion, de survie, d'alimentation, afin de recréer les conditions de voyage au plus près de la réalité. Sauf s'il y a d'autres questions, je dois partir superviser la mise en place du projet.

Aucun autre intervenant ne prit la parole et Carter s'en alla avec McKay et Zelenka. Elle s'arrêta cependant devant Mark et lui dit de la suivre. Celui-ci s'exécuta immédiatement. Dans les couloirs, tandis que McKay et Zelenka se disputaient concernant l'âge de ce système solaire, Carter dit à Mark :

- Satisfait ?
- Je dois dire que pour de l'information, c'est vraiment complet. Pour une fois...
- Comment vous pouvez dire ça ? Vous auriez accepté de revenir si je vous avais dis " Venez sur notre nouveau vaisseau pour plonger dans un trou noir. Vous verrez, ça va être amusant ".
- Vous marquez un point. Mais j'ai une question. Comment vous allez lancer la capsule ?
- S'il nous a fallut un nouveau vaisseau, c'est pour une bonne raison. En dessous, à l'avant de l'Horizon, nous avons placé un silo pour propulser la capsule de façon assez précise. Si on peut être précis dans le vide...
- Et on va où là ?
- Dans la salle de lancement. Je vais vous montrer la capsule, et vous pourrez voir son lancement.

Une minute plus tard, ils arrivèrent devant un sas gardé par des Marines. Ils laissèrent entrer les cinq arrivants, qui se retrouvèrent dans une salle de contrôle. Il y avait, de part et d'autre de l'endroit, des écrans, des serveurs, des compteurs électriques. Devant le sas, à une dizaine de mètre, une entrée de silo était placée, ainsi que deux vitres, une de chaque côté de l'entrée. Mark regarda par les hublos. Il y avait, de l'autre côté, un long tuyau avec une fenêtre sur le dessus, pour voir à l'intérieur. Le gradé donna deux petits coups à la vitre, comme s'il frappait à une porte. Elle était en métal.
Pendant que Mark admirait la salle, les trois scientifiques avaient commencés à travailler. Ils étaient penchés sur leur ordinateur, à faire des simulations et calculs divers. McKay, pendant sa simulation, se pencha sur un beignet, tandis que les deux autres scientifiques pouffaient de rire. Mark prit une chaise et regarda faire.
Environ une demi heure plus tard, deux Marines arrivèrent avec un charriot, sur lequel était déposées deux malles. Carter remercia les militaires, déposa les malles au sol, et les ouvrit. A l'intérieur se trouvaient des capsules. La malle de droite contenait le générateur et celle de gauche, la bombe.
Les capsules étaient grises, avec des petits propulseurs à l'arrière et pouvaient, à première vue, s'emboiter. Leur forme faisait penser à deux moitié d'une pilule de médicament.
Les deux différentes parties se reconnaissaient grâce au petit cadran qui était sur la bombe, face au clavier complet que l'on trouvait sur le générateur de vortex.
Carter sortit délicatement les deux parties, chacune d'un mètre de long, pour cinquante centimètres de diamètre, et les assembla, tout aussi soigneusement. Un petit "clic" marqua le bon assemblage.
Le général appuya ensuite sur son oreillette et dit :

- Commandant Hampton ? Nous sommes prêts pour la programmation. Vous pouvez vous approcher du trou noir.
- Bien reçu, général. Mais dépêchez vous quand même, répondit le commandant.

Carter appuya de nouveau sur la radio et se pencha vers le générateur. Elle ouvrit la trappe qui cachait le clavier et commença la programmation. McKay fit de même avec la bombe, sur le petit pavé numérique.
Mark, commençant à stresser, demanda :

- Maintenant que je sais à peu près tout, je peux savoir où on va ?
- A la lisière du système Oméga, dans la galaxie de Pégase, dit Carter, les yeux sur l'écran du générateur.
- La Base Oméga ?
- Oui.

Une fois la programmation terminée, Carter, avec l'aide de McKay, Zelenka et Mark, mis la capsule dans le silo et le referma hermétiquement. Elle contacta ensuite Hampton pour le prévenir, et pour qu'il fasse préparer la sonde. Le commandant lança un appel dans tout le vaisseau pour prévenir l'équipage de l'imminence du test. Il demanda ensuite à Carter de lancer la procédure. Elle commença le décompte :

- 10... 9... 8... 7... 6... 5... 4... 3... 2... 1... Lancement !

Elle déclencha le lancement de la capsule et celle-ci fila à travers le tube, pour se jeter dans le cœur béant du trou noir.



Chapitre 10
Un petit pas pour l'Homme



La capsule filait en direction du cœur du trou noir en suivant le disque d'accrétion.
Dans le laboratoire du projet, sur l'Horizon, tous les écrans indiquaient des données concernant la trajectoire, l'état, ou encore la vitesse de la capsule. Les personnes présentes dans la pièce étaient toutes tournées vers ces mêmes écrans, les mains moites, la sueur perlant sur le front. Chacun espérait que le projet serait une réussite. Ce projet si complexe qui n'a aboutit qu'au bout de longues années de recherches et qui a mené à la conception d'un nouveau type de vaisseaux; ce projet qui avait réunit tant de personnes en ce jour et en ce lieu.
Malgré la tension palpable et le silence qui régnait dans le vaisseau terrien, le commandant lança un appel dans tout son appareil :

- Ici votre commandant, nous avons une réponse positive du Hammond qui est près à nous aider en cas de besoin. Nous allons donc commencer notre approche dans le disque du trou noir afin de lancer la sonde. Merci.

La radio de Carter grésilla ensuite et le commandant l'invita à le rejoindre sur la baie d'observation avec Mark.
Les deux invités s'y rendirent donc. Dans la salle étaient présents le colonel Sheppard, le général Mitchell, le colonel Arton, le commandant Hampton et Caroline Spencer, du CIS. Bien qu'elle était arrivée avec le Hammond, elle avait su se faire discrète et se fondre dans l'équipage du vaisseau.
Carter et Mark saluèrent tout le monde, avant de s'assoir dans les fauteuils, le regard tourné vers la "vitre", sur laquelle on pouvait observer la trajectoire de la capsule.
Carter fut la première à rompre le silence, avec le sourire :

- Alors, commandant, vous ne devriez pas être sur la passerelle pour commander les manœuvres de l'appareil ?
- Je peux faire confiance à mes techniciens et à mon second je pense, répliqua Hampton.
- Et, mis à part les fauteuils confortables, pourquoi nous avoir fait venir ici ?
- Pour la suite, bien entendu, intervint Spencer.
- Tout est déjà prévu pour la suite. On informe le SGC de notre arrivée dans Pégase avec la Porte de la Base Oméga, et on rentre sur Terre faire notre rapport, dit Carter.
- Eh bien... en fait, pas vraiment, répondit Hampton, gêné.
- Comment ça, "pas vraiment" ? interrogea Carter. Vous avez été informé et moi pas. J'ai horreur qu'on me cache des choses.
- Vous voyez que c'est pas très agréable, fit Mark.
- Taisez vous Barcklay. Maintenant, j'aimerais avoir des réponses. Aidez moi Cameron !
- écoutez Sam, il y a du nouveau dans Pégase et on doit aller aider nos hommes. On vient d'apprendre ce qu'il se passe par mademoiselle Spencer, répondit Mitchell, sur un ton posé.
- C'est la vérité, répondit l'intéressée.
- Je peux savoir ce qu'il se passe au moins, maintenant ? La capsule ne va pas tarder à entrer en action, dit Carter, calmée.
- Les derniers Wraiths qui n'ont pas subit la génothérapie se rassemblent. On pense, et on est même certain, qu'ils projètent d'attaquer Oméga. Avec le cristal de contrôle et la technologie des Anciens qui peut s'y cacher, c'est une porte ouverte vers la Terre. On va donc lancer un raid sur...

Le commandant Hampton n'eu pas le temps de finir sa phrase. Une alarme retentit dans tout le vaisseau. Le commandant appuya sur son oreillette et contacta son second :

- C'est quoi ça ! Qu'est-ce qui se passe ?
- Une surchauffe d'un réacteur. Un technicien a immédiatement déclenché l'alarme. Le danger est écarté, répondit le second.

Après une explication d'Hampton, Carter dit :

- J'avais pourtant été claire il me semble en ce qui concerne les systèmes de refroidissement.
- Ils ont été vérifiés avant le départ, ajouta Hampton.

Tout le monde se rassit et se calma. Des informations arrivèrent depuis la salle de lancement de la capsule. L'expérience commençait.
Soudain, l'alarme retentit de nouveau. Cette fois, tous les réacteurs étaient en panne : le vaisseau était aspiré par le trou noir.
Le Hammond tenta des manœuvres pour secourir l'Horizon, mais il était déjà trop proche du trou noir.
Hampton commanda immédiatement un passage en hyperespace vers la Terre. Les techniciens, malgré la panique qui régnait à bord, ouvrirent une fenêtre. Alors que l'Horizon s’engouffrait dans celle-ci, la fenêtre fut aspirée par le trou noir, entraînant le vaisseau terrien là où jamais personne n'aurait souhaité s'aventurer.
Les capteurs et alarmes s'affolaient dans le Hammond. Les techniciens eurent à peine le temps de passer en hyperespace que le trou noir se mit à exploser, rejetant toute la matière qu'il avait absorbé jusqu’à lors...


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#2
ValaMalDoran

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La prochaine fait plus court, car j'ai plus de de yeux ^^.. Je suis obliger de l'est mettre au repos, xD.

#3
Mitchell18

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Désolé, c'est l'intégral alors c'est forcément long XD
Mais c'est vrai que vu la longueur, je mettrai peut-être le tome 2 en deux parties quand il sera fini^^
En attendant, les chapitres sont postés un par un sur PU et le tome 2 a commencé ;)

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#4
Slayer

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Pour les faignants comme moi, je te conseil de mettre tout le tome 1 épisode par épisode, ça a l'air plus court. :P
Sinon j'avais déjà lu tout ça, la suite ?
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#5
Mitchell18

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La suite est déjà sur PU, je la mettrai ici quand j'aurais un peu de temps (je suis en train d'écrire le chapitre 2).

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